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https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0470
440 LIVRE SEPTIÈME. — CHAP. i3.
au temple d'Égine il est d'un peu plus de la hauteur pour varier
ensuite de 1 1/4 à 1 3/4 de la hauteur, et ce n'est qu'au temple de
Némée qu'il arrive à avoir un peu plus de 2 de hauteur.
A Pœstum ce rapport est de 1 1/2; mais en Sicile les corniches
commencent par n'avoir que la 1/2 hauteur pour saillie, puis se
rapprochent de l'unité qui n'est sensiblement dépassée qu'au temple
de Ségeste.
On comprend qu'en Grèce un sol moins sujet aux secousses volca-
niques et des matériaux généralement plus résistants qu'en Sicile
permettaient sans aucun inconvénient de donner plus de saillie et
par conséquent de hors d'aplomb à la corniche. Il faut considérer en
outre que les hauteurs des corniches étant plus fortes en Sicile, le
rapport entre la saillie et la hauteur pouvait diminuer sans que pour
cela la corniche cessât de satisfaire au but qu'elle devait remplir,
celui d'écarter l'eau du pied des monuments.
§ 2. — Temples ioniques.
Nous donnons dans le tableau ci-contre en valeur des demi-diamè-
tres inférieurs : la largeur et la longueur du tailloir des chapiteaux
ioniques; les hauteurs de ces chapiteaux depuis le dessus du tailloir
d'abord jusques et compris le listel au-dessous de la dernière baguette,
ensuite jusqu'au-dessous des volutes ; la saillie de la corniche. Cette
saillie de la corniche est aussi exprimée en fonction de sa hauteur.
On peut se rendre compte avec ce tableau des modifications déjà
mentionnées p. 339 et suiv.; la forme primitivement très-allongée du
chapiteau est peu à peu ramenée au carré, et les volutes d'abord très-
amples subissent nécessairement l'influence de ce changement; en
même temps la hauteur du chapiteau, entre le dessus du tailloir et
le desssus du listel de la dernière baguette, d'abord plus grande que
la hauteur mesurée du dessus du tailloir au-dessous des volutes,
devient de plus en plus petite.
au temple d'Égine il est d'un peu plus de la hauteur pour varier
ensuite de 1 1/4 à 1 3/4 de la hauteur, et ce n'est qu'au temple de
Némée qu'il arrive à avoir un peu plus de 2 de hauteur.
A Pœstum ce rapport est de 1 1/2; mais en Sicile les corniches
commencent par n'avoir que la 1/2 hauteur pour saillie, puis se
rapprochent de l'unité qui n'est sensiblement dépassée qu'au temple
de Ségeste.
On comprend qu'en Grèce un sol moins sujet aux secousses volca-
niques et des matériaux généralement plus résistants qu'en Sicile
permettaient sans aucun inconvénient de donner plus de saillie et
par conséquent de hors d'aplomb à la corniche. Il faut considérer en
outre que les hauteurs des corniches étant plus fortes en Sicile, le
rapport entre la saillie et la hauteur pouvait diminuer sans que pour
cela la corniche cessât de satisfaire au but qu'elle devait remplir,
celui d'écarter l'eau du pied des monuments.
§ 2. — Temples ioniques.
Nous donnons dans le tableau ci-contre en valeur des demi-diamè-
tres inférieurs : la largeur et la longueur du tailloir des chapiteaux
ioniques; les hauteurs de ces chapiteaux depuis le dessus du tailloir
d'abord jusques et compris le listel au-dessous de la dernière baguette,
ensuite jusqu'au-dessous des volutes ; la saillie de la corniche. Cette
saillie de la corniche est aussi exprimée en fonction de sa hauteur.
On peut se rendre compte avec ce tableau des modifications déjà
mentionnées p. 339 et suiv.; la forme primitivement très-allongée du
chapiteau est peu à peu ramenée au carré, et les volutes d'abord très-
amples subissent nécessairement l'influence de ce changement; en
même temps la hauteur du chapiteau, entre le dessus du tailloir et
le desssus du listel de la dernière baguette, d'abord plus grande que
la hauteur mesurée du dessus du tailloir au-dessous des volutes,
devient de plus en plus petite.