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LES BAS-RELIEFS DES SARCOPHAGES. 609
sont d'ailleurs pas pareils l'un à l'autre, la place a manqué pour déve-
lopper ces palmeUes; elles y ont été remplacées par de simples rin-
ceaux. C'est la seule dif-
férence ; partout règne
autour des figures ce
cadre dont la richesse
même contribue beau-
coup à l'étrangeté de
l'aspect. Chaque détail,
pris à part, ne manque
pas d'une certaine élé-
gance; mais il y a sur-
charge et excès dans l'en-
semble. C'est d'un goût
sans finesse, et, tranchons
le mot, un peu barbare,
au sens où l'entendaient
les Grecs.
Dans la sculpture
proprement dite, même
mélange de deux tradi- ^ÊÊS^^Ê:^'--.'-M/^'L-J^S&'-'i /'Iril
tions et de deux inspira-
lions différentes. Ceux
qui ont ciselé les figures
du cortège qui défile sur
les deux faces principales
du monument sont les
élèves des statuaires de la
Grèce ; ils savent mettre
de la variété dans les
poses de leurs person-
nages et même dans les
mouvements des chevaux;
à ce point de vue, on re-
marquera les deux mon- v
turcs des cavaliers : l'une dresse la tête, tandis que l'autre la baisse vers
le sol; la draperie, surtout chez ces fantassins qui ferment la marche,
est habilement traitée, et le costume paraît ressembler beaucoup au
vêtement grec (fig. 416). En revanche, les types divins qui se répètent,
TOME III. ~~
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LES BAS-RELIEFS DES SARCOPHAGES. 609
sont d'ailleurs pas pareils l'un à l'autre, la place a manqué pour déve-
lopper ces palmeUes; elles y ont été remplacées par de simples rin-
ceaux. C'est la seule dif-
férence ; partout règne
autour des figures ce
cadre dont la richesse
même contribue beau-
coup à l'étrangeté de
l'aspect. Chaque détail,
pris à part, ne manque
pas d'une certaine élé-
gance; mais il y a sur-
charge et excès dans l'en-
semble. C'est d'un goût
sans finesse, et, tranchons
le mot, un peu barbare,
au sens où l'entendaient
les Grecs.
Dans la sculpture
proprement dite, même
mélange de deux tradi- ^ÊÊS^^Ê:^'--.'-M/^'L-J^S&'-'i /'Iril
tions et de deux inspira-
lions différentes. Ceux
qui ont ciselé les figures
du cortège qui défile sur
les deux faces principales
du monument sont les
élèves des statuaires de la
Grèce ; ils savent mettre
de la variété dans les
poses de leurs person-
nages et même dans les
mouvements des chevaux;
à ce point de vue, on re-
marquera les deux mon- v
turcs des cavaliers : l'une dresse la tête, tandis que l'autre la baisse vers
le sol; la draperie, surtout chez ces fantassins qui ferment la marche,
est habilement traitée, et le costume paraît ressembler beaucoup au
vêtement grec (fig. 416). En revanche, les types divins qui se répètent,
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