de l'océan a la Méditerranée. 161
La longueur totale de ces biefs est de 42.21 lm.
Sur celte longueur il y a :
25,485m à double voie, à 80 mètres de largeur.
16,726'" à simple voie dont
10,G06m à 55m de largeur.
6,120™ (en rocher) à 36m de largeur.
La surface totale de ces biefs est :
25,485™X 80m + 10,606™X55™ + 6,120™
X 36™ = 2,824,450
L'évaporation est de :
0™004X 2,824,450™?= 11 ,298™ 3.
La perte par infiltration est de :
2,824,450™2 X 0™,058 = 103,818™3.
Si nous admettons un sas de 150™ de long et de 20™ de large,
on a : 168™ S == 168™x20m X 150™=504,000™3
et l'excédant d'eau des 4 biefs, par 24 heures, sera de :
504,000™3 — (11 ,298 +■ 163,818'"3) = 328,884™3 .
Cet excédent journalier de près de 330.000 mètres cubes se
prêtera à bien des applications, force motrice ou irrigations ;
nous n'en parlons ici que pour mémoire.
Nous n'avons plus à nous occuper de l'alimentation des 3
premiers biefs qui présenteront une insuffisance d'eau de
navigation égale à
(186+ 111 — 12) S = 855,000™3
ou 9™ 3 89, soit 10™ 3 en nombre rond par seconde.
Encore ce calcul suppose-t-il que les trois trains réguliers
dans chaque sens existeront toutes les 24 heures. Or, il faut
remarquer qu'à cause des deux marées de la Gironde, il n'y aura
que deux trains réguliers dans chaque sens en temps normal et
que le troisième servira pour les insuffisances et les convois
spéciaux : c'est en quelque sorte un train d'en-cas. D'ailleurs,
si les 6 trains par jour étaient réguliers, le canal débiterait par
an un tonnage au moins double de celui qu'on en espère. 11
faudrait donc, en bonne logique, établir une concordance entre
le nombre de trains (et implicitement avec la dépense d'eau) et
le tonnage espéré. Il ne faudrait pas, en d'autres termes, que
les personnes qui nous refusent le tonnage exigeassent en même
temps l'eau nécessaire pour le faire passer.
T. iv, 11
La longueur totale de ces biefs est de 42.21 lm.
Sur celte longueur il y a :
25,485m à double voie, à 80 mètres de largeur.
16,726'" à simple voie dont
10,G06m à 55m de largeur.
6,120™ (en rocher) à 36m de largeur.
La surface totale de ces biefs est :
25,485™X 80m + 10,606™X55™ + 6,120™
X 36™ = 2,824,450
L'évaporation est de :
0™004X 2,824,450™?= 11 ,298™ 3.
La perte par infiltration est de :
2,824,450™2 X 0™,058 = 103,818™3.
Si nous admettons un sas de 150™ de long et de 20™ de large,
on a : 168™ S == 168™x20m X 150™=504,000™3
et l'excédant d'eau des 4 biefs, par 24 heures, sera de :
504,000™3 — (11 ,298 +■ 163,818'"3) = 328,884™3 .
Cet excédent journalier de près de 330.000 mètres cubes se
prêtera à bien des applications, force motrice ou irrigations ;
nous n'en parlons ici que pour mémoire.
Nous n'avons plus à nous occuper de l'alimentation des 3
premiers biefs qui présenteront une insuffisance d'eau de
navigation égale à
(186+ 111 — 12) S = 855,000™3
ou 9™ 3 89, soit 10™ 3 en nombre rond par seconde.
Encore ce calcul suppose-t-il que les trois trains réguliers
dans chaque sens existeront toutes les 24 heures. Or, il faut
remarquer qu'à cause des deux marées de la Gironde, il n'y aura
que deux trains réguliers dans chaque sens en temps normal et
que le troisième servira pour les insuffisances et les convois
spéciaux : c'est en quelque sorte un train d'en-cas. D'ailleurs,
si les 6 trains par jour étaient réguliers, le canal débiterait par
an un tonnage au moins double de celui qu'on en espère. 11
faudrait donc, en bonne logique, établir une concordance entre
le nombre de trains (et implicitement avec la dépense d'eau) et
le tonnage espéré. Il ne faudrait pas, en d'autres termes, que
les personnes qui nous refusent le tonnage exigeassent en même
temps l'eau nécessaire pour le faire passer.
T. iv, 11