DOI article:
Kalinowska, Janina: Mysterium septiformis Ecclesiae
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.19644#0063
s. Lui/ H
1. Rome. Les sept églises (ou un et sept) fondées par Constantin
Cardinales Sancti Laurentii sunt ii: Sancta Prasseda, Sancti Petri ad Vincolo, Sancti
Laurentii in Lucina, Sanctae Crucis in Jerusalemme, Sancti Stephani in Coelio monte, Srum
Johannis et Pauli, Srum Quatour Coronatum".
Jean Diacre énumère essentiellement des églises paléochrétiennes ce qui témoigne de
l'ancienneté du système „septiforme".
On peut retrouver les traces de ce système d'organisation de l'Eglise non seulement
à Rome, mais aussi dans d'autres régions du monde chrétien.
Ainsi, à Constantinople, au temps du premier empereur chrétien Constantin, on décèle
des traces du sept apocalyptique (?) dans l'acte d'incorporation de nouveaux terrains dans la
ville Byzancion, la future Constantinople. St. Jean écrit qu'un de sept anges „tenait une
mesure, un roseau d'or pour mesurer la ville, ses portes et son rempart" de la Cité sainte,
Jérusalem (Apoc. 21:9—17). L'historien Philostorge décrit l'action de Constantin qui lui
parut étrange14. L'empereur, sa lance, son „roseau" dans sa main, (tel un ange de
l'Apocalypse), parcourait „à pied" (!) l'étendue limitée de sa future «Nouvelle Jérusalem", en
mesurant les terrains pour les diviser (?) en sept faubourgs, les sept régions suburbaines. Dans
le «septième", le „Hebdomon" Constantin éleva une église consacrée à St Jean Evangéliste,
l'auteur de l'Apocalypse15. Les noms des six autres nous n'en connaissons aujourd'hui que
trois: „Deuteron", qui vient de deux, „Triton", qui dérive de trois, et „Hexakiomion", qui
vient de six — et leurs presumable situation16. Le quartier situé près de la Porta Aurea, en
direction de l'Hebdomon, était nommé „Jerusalem" et „Nouvelle Jérusalem"17.
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1. Rome. Les sept églises (ou un et sept) fondées par Constantin
Cardinales Sancti Laurentii sunt ii: Sancta Prasseda, Sancti Petri ad Vincolo, Sancti
Laurentii in Lucina, Sanctae Crucis in Jerusalemme, Sancti Stephani in Coelio monte, Srum
Johannis et Pauli, Srum Quatour Coronatum".
Jean Diacre énumère essentiellement des églises paléochrétiennes ce qui témoigne de
l'ancienneté du système „septiforme".
On peut retrouver les traces de ce système d'organisation de l'Eglise non seulement
à Rome, mais aussi dans d'autres régions du monde chrétien.
Ainsi, à Constantinople, au temps du premier empereur chrétien Constantin, on décèle
des traces du sept apocalyptique (?) dans l'acte d'incorporation de nouveaux terrains dans la
ville Byzancion, la future Constantinople. St. Jean écrit qu'un de sept anges „tenait une
mesure, un roseau d'or pour mesurer la ville, ses portes et son rempart" de la Cité sainte,
Jérusalem (Apoc. 21:9—17). L'historien Philostorge décrit l'action de Constantin qui lui
parut étrange14. L'empereur, sa lance, son „roseau" dans sa main, (tel un ange de
l'Apocalypse), parcourait „à pied" (!) l'étendue limitée de sa future «Nouvelle Jérusalem", en
mesurant les terrains pour les diviser (?) en sept faubourgs, les sept régions suburbaines. Dans
le «septième", le „Hebdomon" Constantin éleva une église consacrée à St Jean Evangéliste,
l'auteur de l'Apocalypse15. Les noms des six autres nous n'en connaissons aujourd'hui que
trois: „Deuteron", qui vient de deux, „Triton", qui dérive de trois, et „Hexakiomion", qui
vient de six — et leurs presumable situation16. Le quartier situé près de la Porta Aurea, en
direction de l'Hebdomon, était nommé „Jerusalem" et „Nouvelle Jérusalem"17.
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