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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 10.1884 (Teil 1)

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Leroi, Paul: Alessandro Castellani
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Notre eau-forte
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https://doi.org/10.11588/diglit.19701#0075

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6o

L'ART.

ce Naples qu'il adorait et où sa pensée le ramenait sans cesse à ses débuts, aux jours fortunés de
ses plus brillantes conquêtes artistiques, le Times du i3 juin dernier lui consacra l'apothéose
d'un premier-Londres, faveur aussi rare qu'enviée et qui dit mieux que tout ce que je pourrais
ajouter combien le défunt avait été « of considérable use to the British Muséum ».

Élargissant ce point de vue intéressé, le Times terminait en ces termes, auxquels applaudi-
ront tous ceux qui ont connu Alessandro Castellani :

« Certain/y it is not to be expected that we s hall, at least for a long Urne to corne, see
another Castellani. We shall hardly find another man to whom, as it were by a natural
attraction, ail the finest discoveries of privale hands in Etruria and Southern Italy will inevitably
go, to be by him handed on to the great European muséums. We shall hardly find another who
jvill combine that diplomatie skill with that fine taste, that adéquate knowledge, and those great
opportunities. »

Coffret oulong en argent repoussé, doré en partie et décoré d'émaux de basse taille.
xv° siècle. Hauteur: i5 centimètres. ■— Longueur: 19 centimètres. — Largeur: 10 centimètres.

(Collection Alessandro Castellani.)

iv

La vente des nombreuses collections d'oeuvres d'art de toute nature et d'objets de haute
curiosité délaissés par Alessandro Castellani sera le grand événement de la saison de 1884;
j'aurais dû dire les ventes; il y en aura deux en effet, la première en mars et en avril, à Rome,
comprendra tout ce que renfermait de précieux le palais de la Via Poli; la seconde à Paris, au
mois de mai, sera consacrée au mobilier artistique de l'hôtel de la rue Taitbout et aux antiques
que l'on y retrouvera également, car une installation parisienne sans ses chers trésors grecs et
• romains n'avait pu un seul instant entrer dans la pensée du célèbre archéologue.

Paul Leroi.

NOTRE EAU-FORTE

Le Musée du Louvre ne possède malheureusement qu'une seule œuvre de Johannes Ver Meer, communément désigné sous
le nom de Van der Meer de Delft, mais la Dentellière de ce maître d'une si franche originalité est l'une de ses peintures les plus
exquises. Elle provient de l'ancienne collection Vis Blokhuysen, de Rotterdam.

Nôtre excellent graveur, M. Ch. de Billv, a reproduit la Dentellière avec une extrême finesse de pointe.

P. S. Nos lecteurs auront sans aucun doute rectifié l'erreur qui s'est glissée à la page 40 de ce volume; il faut, en effet,
lire : « On ne marie ni plus intelligemment, ni plus habilement le burin à l'eau-forte », et non : « On ne manie, etc. »

Le Directeur-Gérant : EUGÈNE VÉRON.
 
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