32
L'ART.
Encres typographiques de Ch. Lorilleux et C !c.
Nous avons tenu à donner tous ces détails, parce qu'ils
démontrent, mieux que nous ne pourrions le faire, avec
François recommandant à Jésus la famille Pesaro, ou le
Saint François du Pérugin, dans la Galerie des Offices
de Florence. Comment me guider dans cette recherche ?
quel soin, avec quel scrupule Eh bien, ces deux gravures se
l'œuvre a été conduite. Nous ne ^ ,\ m /j ( g* trouvent aux pages 400 et 401,
parlerons pas du texte; le sujet, J^i À S$<A M X | c'est-à-dire dans le chapitre II
ne touchant pas directement à «fe î$ra<l V ' %jjfim de la troisième division de la
l'art, échappe à notre apprécia- g|| deuxième partie du volume, lequel
tion. Nous n'avons ici à nous MJ4|i| H'^^^^IilWlS^^^^ chapitre est intitulé : « Témoi-
occuper que du livre en lui- fV^^^ïï^ti^S^S^^iêi^^^'^^^^} gnages de l'art en l'honneur de
même, de l'œuvre matérielle et ^^^^.TMWt^^^^B^^^';7 .$£-1 }\' saint François.—La peinture, la
de son ornementation. r^r^aiM^^' T**PffV . - - 1 sculpture, l'architecture et la
A ce double point de vue, l^oj^ r^jL_ f<.J^9^^^ % '' musique.» •—Comment s'y re-
nous n'avons qu'à louer. Le for- l'^^n^L UC03^^£t-fe-f-j^^w--^P connaître? Si le volume a plu-
mat, le papier, le caractère, l'im- M ^> >■ ■'<■■ " .jS^" - ^^yy/^ >v\|i sieurs éditions, comme je le sup-
pression, tout concourt à faire 'jf'i-M-. , J ><«ff"*l " V^ 1' p" sc- '' faut espérer que l'éditeur
de ce volume une publication de 'C **\ ^ ; '.--,"■';',.'"> , ^*"f remédiera à l'inconvénient que
luxe intelligent et du meilleur fÉ'^] I ^IMËC^ ^HtmImP^SI '° s'S na^ e- Quant à l'illustra-
goût. Il y a entre tous les élé- IpMjïj I H HHE^'Wfr ^illlff n tt or| en elle-même, nous ne sau-
ments une concordance parfaite, ffflMifl ^^^^^^lyjVi-é&aW^^/^ rions trop féliciter celui qui en a
et je ne vois pas trop ce que Bk^n ' !'|HP^>^- c-^j rH^ÊÊÊ WJ/U ' eu ' a direction d'avoir laissé de
pourraient demander de plus les IllfV] Sn^TFi jt\ Y ^WB fi / j côté les œuvres modernes et de
juges les plus délicats, les ama- • jfi^&i «8L ÉrWi Vfffij^ M wffi I n'avoir rien demandé aux artistes
teurs les plus raffinés. ^^jB 'Ilim f |\wb\îffl^^^S contemporains. Il a évité par
Je n'y vois pour mon compte jjr-ss3 I'> \ 1v^^'IjpJa^L ' a ^ es anachronismes de goût,
qu'une lacune, mais une lacune V^.PhBsS 1 ■ ^i^zB" * d'idées et de sentiments qui dépa-
tellement grave que je ne puis H^nI mBMj^FW]S'f It!??\uB|B^v^l ' Un *' vre d'ailleurs extrême-
l'attribuer qu'à un oubli. Ce Êf^ÈSi. sM'.lf^J jfv ) f * 1 ai mï^0mL ment soigné, la Jeanne d'Arc de
volume, qui donne à chaque page 'flft^j 1 mZsdmm II/ ï J\H'B^^w : MM. Marne. Quand il s'agit de
des reproductions d'oeuvres sou- jfj^Fl ^^ÊSffl'W \ii ' I llB^^p'f ^ v' e et des ^' m°tions d'hommes
vent très importantes, n'a pas de | jHjBjf ■ I IjB^^r ont vt-' cu il y a sept cents ans,
table des gravures. Ni au com- [f^l/vl ï^Bp " M I I i!|SStIe!H v' ^ CSt danS ereux de demander à
mencement ni à la fin on ne wtt i 'ËSf! flf S f I ■ |[ k \ \ des peintres du xix e siècle de les
trouve d'indication qui per- ''^Hiï' fif I I ilfl f f J'Y connaître et de les sentir assez
mette de retrouver les gravures F^Tf ijpBf^'' m l|f m j BlBfflf^/?- intimement pour les reproduire
qu'on veut revoir. Pour remettre WË ,i l|| | |f / MiB^^^ avec une vraisemblance suffisante,
la main sur telle ou telle illus- 1 B| || i 11 I i H|P?5Së|! ° n s' est adressé uniquement aux
tration, on est exposé à devoir jÉfeaj Ht P H SuIk^^ œuvres des artistes les plus voi-
feuilleter le volume entier. Dira- flKnl S? \ m II^T sh ls et P Qr leur temps et par
t-on que, ces gravures se rappor- MâlÉÎ) S^I^'JBj^tâ|lMlJH H^m v'leur inspiration des sujets qu'ils
tant toutes à des scènes de la vie i % J W^^^^^M^fÊml I il 11 avaient à mettre en œuvre.
dusaint.il suffit, pour retrouver § îk/ ^88^^ ' 'il 8 b | C'est cette unité qui fait le
sans peine la scène que l'on ^AJ JH|Be_____"^^'î lll ili principal mérite de l'illustration
cherche, de se rappeler si elle se IT-'-H lBWL^s^^^àh^Sffl ^a—^î de ce livre, et c'est grâce à elle
rattache à la jeunesse ou à la ' A vf—aJB~"" ^^y^-^k^ffS ^-^'J que le Saint François d'Assise,
vieillesse du saint ? Rien de plus Saint Antoine de Padoue. que vient d'éditer la maison Pion,
facile en effet pour les personnes statue en marbre restera comme une des œuvres
qui ont fait le livre et qui COn- faisant partie de la décoration de l'église Saint-François, les plus achevées de notre temps.
naissent dans le détail la vie de à Bologne (xiv« siècle.) Les livres réussis se font de
saint François; à moins toutefois (Gravure extraite de Saint François d'Assise.] plus en plus rares aujourd'hui,
encore que la gravure cherchée se Aussi, quand nous en rencon-
rapporte à la deuxième partie du volume, c'est-à-dire à
celle qui traite de l'influence de saint François après sa
mort. Supposons, par exemple, que je veuille revoir la
reproduction de la peinture du Titien qui représente Saint
trons, ne devons-nous pas ménager nos félicitations à ceux
qui nous procurent cette joie.
Eugène Véron.
Le Directeur-Gérant : EUGÈNE VÉRON.
L'ART.
Encres typographiques de Ch. Lorilleux et C !c.
Nous avons tenu à donner tous ces détails, parce qu'ils
démontrent, mieux que nous ne pourrions le faire, avec
François recommandant à Jésus la famille Pesaro, ou le
Saint François du Pérugin, dans la Galerie des Offices
de Florence. Comment me guider dans cette recherche ?
quel soin, avec quel scrupule Eh bien, ces deux gravures se
l'œuvre a été conduite. Nous ne ^ ,\ m /j ( g* trouvent aux pages 400 et 401,
parlerons pas du texte; le sujet, J^i À S$<A M X | c'est-à-dire dans le chapitre II
ne touchant pas directement à «fe î$ra<l V ' %jjfim de la troisième division de la
l'art, échappe à notre apprécia- g|| deuxième partie du volume, lequel
tion. Nous n'avons ici à nous MJ4|i| H'^^^^IilWlS^^^^ chapitre est intitulé : « Témoi-
occuper que du livre en lui- fV^^^ïï^ti^S^S^^iêi^^^'^^^^} gnages de l'art en l'honneur de
même, de l'œuvre matérielle et ^^^^.TMWt^^^^B^^^';7 .$£-1 }\' saint François.—La peinture, la
de son ornementation. r^r^aiM^^' T**PffV . - - 1 sculpture, l'architecture et la
A ce double point de vue, l^oj^ r^jL_ f<.J^9^^^ % '' musique.» •—Comment s'y re-
nous n'avons qu'à louer. Le for- l'^^n^L UC03^^£t-fe-f-j^^w--^P connaître? Si le volume a plu-
mat, le papier, le caractère, l'im- M ^> >■ ■'<■■ " .jS^" - ^^yy/^ >v\|i sieurs éditions, comme je le sup-
pression, tout concourt à faire 'jf'i-M-. , J ><«ff"*l " V^ 1' p" sc- '' faut espérer que l'éditeur
de ce volume une publication de 'C **\ ^ ; '.--,"■';',.'"> , ^*"f remédiera à l'inconvénient que
luxe intelligent et du meilleur fÉ'^] I ^IMËC^ ^HtmImP^SI '° s'S na^ e- Quant à l'illustra-
goût. Il y a entre tous les élé- IpMjïj I H HHE^'Wfr ^illlff n tt or| en elle-même, nous ne sau-
ments une concordance parfaite, ffflMifl ^^^^^^lyjVi-é&aW^^/^ rions trop féliciter celui qui en a
et je ne vois pas trop ce que Bk^n ' !'|HP^>^- c-^j rH^ÊÊÊ WJ/U ' eu ' a direction d'avoir laissé de
pourraient demander de plus les IllfV] Sn^TFi jt\ Y ^WB fi / j côté les œuvres modernes et de
juges les plus délicats, les ama- • jfi^&i «8L ÉrWi Vfffij^ M wffi I n'avoir rien demandé aux artistes
teurs les plus raffinés. ^^jB 'Ilim f |\wb\îffl^^^S contemporains. Il a évité par
Je n'y vois pour mon compte jjr-ss3 I'> \ 1v^^'IjpJa^L ' a ^ es anachronismes de goût,
qu'une lacune, mais une lacune V^.PhBsS 1 ■ ^i^zB" * d'idées et de sentiments qui dépa-
tellement grave que je ne puis H^nI mBMj^FW]S'f It!??\uB|B^v^l ' Un *' vre d'ailleurs extrême-
l'attribuer qu'à un oubli. Ce Êf^ÈSi. sM'.lf^J jfv ) f * 1 ai mï^0mL ment soigné, la Jeanne d'Arc de
volume, qui donne à chaque page 'flft^j 1 mZsdmm II/ ï J\H'B^^w : MM. Marne. Quand il s'agit de
des reproductions d'oeuvres sou- jfj^Fl ^^ÊSffl'W \ii ' I llB^^p'f ^ v' e et des ^' m°tions d'hommes
vent très importantes, n'a pas de | jHjBjf ■ I IjB^^r ont vt-' cu il y a sept cents ans,
table des gravures. Ni au com- [f^l/vl ï^Bp " M I I i!|SStIe!H v' ^ CSt danS ereux de demander à
mencement ni à la fin on ne wtt i 'ËSf! flf S f I ■ |[ k \ \ des peintres du xix e siècle de les
trouve d'indication qui per- ''^Hiï' fif I I ilfl f f J'Y connaître et de les sentir assez
mette de retrouver les gravures F^Tf ijpBf^'' m l|f m j BlBfflf^/?- intimement pour les reproduire
qu'on veut revoir. Pour remettre WË ,i l|| | |f / MiB^^^ avec une vraisemblance suffisante,
la main sur telle ou telle illus- 1 B| || i 11 I i H|P?5Së|! ° n s' est adressé uniquement aux
tration, on est exposé à devoir jÉfeaj Ht P H SuIk^^ œuvres des artistes les plus voi-
feuilleter le volume entier. Dira- flKnl S? \ m II^T sh ls et P Qr leur temps et par
t-on que, ces gravures se rappor- MâlÉÎ) S^I^'JBj^tâ|lMlJH H^m v'leur inspiration des sujets qu'ils
tant toutes à des scènes de la vie i % J W^^^^^M^fÊml I il 11 avaient à mettre en œuvre.
dusaint.il suffit, pour retrouver § îk/ ^88^^ ' 'il 8 b | C'est cette unité qui fait le
sans peine la scène que l'on ^AJ JH|Be_____"^^'î lll ili principal mérite de l'illustration
cherche, de se rappeler si elle se IT-'-H lBWL^s^^^àh^Sffl ^a—^î de ce livre, et c'est grâce à elle
rattache à la jeunesse ou à la ' A vf—aJB~"" ^^y^-^k^ffS ^-^'J que le Saint François d'Assise,
vieillesse du saint ? Rien de plus Saint Antoine de Padoue. que vient d'éditer la maison Pion,
facile en effet pour les personnes statue en marbre restera comme une des œuvres
qui ont fait le livre et qui COn- faisant partie de la décoration de l'église Saint-François, les plus achevées de notre temps.
naissent dans le détail la vie de à Bologne (xiv« siècle.) Les livres réussis se font de
saint François; à moins toutefois (Gravure extraite de Saint François d'Assise.] plus en plus rares aujourd'hui,
encore que la gravure cherchée se Aussi, quand nous en rencon-
rapporte à la deuxième partie du volume, c'est-à-dire à
celle qui traite de l'influence de saint François après sa
mort. Supposons, par exemple, que je veuille revoir la
reproduction de la peinture du Titien qui représente Saint
trons, ne devons-nous pas ménager nos félicitations à ceux
qui nous procurent cette joie.
Eugène Véron.
Le Directeur-Gérant : EUGÈNE VÉRON.