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JOANNA FROŃSKA
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76. 77/6/mzAèqzze r7g TédrnA, zzz^. <§24,^ 27u Dggrrzr/rzZmzz r/'zzzz c/zgnrz//gr (D. 2, 2, 2, 2),
ybf. J. Dq6/vuv.sL/
qui emploie le terme de « rr/zgvrz/gr/g » pour remplacer les « m//g^ » romains^ et recourt
à la symbolique médiévale. Les éperons étaient considérés comme les insignes de l'orc/o
chevaleresque et leur présence dans le rituel d'entrée en chevalerie est mentionnée dans
les documents de l'époque^. Ici, l'image évoque l'inversion de ce rituel codifiée dans la
pratique des peines infamantes. Elle est attestée par une illustration du CoMZTmz/gr ć/e 7bu-
/orryg de la fin du XIIE siècle^, ainsi que par une mention explicite, bien que postérieure
à la confection de l'image, dans A c/zrom'c/g q/V/zg/zrsT t/urteen hèrrry q/V/ze Æezgn q/Æ/zzg
Ær/wrzrr/ /V^.
Au f. 14r, c'est l'image entière qui, par son thème et par sa situation à cet endroit précis
interprète le texte (il. 17). Elle représente une scène de pendaison, bien que cette peine
capitale ne soit mentionnée nul part dans le texte qui aborde le problème du pouvoir judi-
ciaire du prrzg^g^ pwv/zzczrrg. Sans établir une relation au niveau d'association littérale,
44Ms.fr. 495*,f.3E.
43 Selon le pontifical de Guillaume Durand (1293 - 95), les éperons étaient remis au nouveau chevalier par des nobles
présents à la cérémonie, après que l'épée lui ait été remise par le ponZi/A, voir Jean FLORI, L'rMor & /a cAćw/ćng Xf
-X/f ^ièc/gy, Genève, 1986, p. 386.
46 BNF ms. lat. 9187, f. 31r ; sur ce manuscrit, voir Henri GILLES, L&y coufM/n^.s' & 7oM/oM^ (72<%) ćf /gMrprg/m'gr
c<w?mgnm;'rg (72%), Toulouse 1969, "Extrait du Recueil de l'Académie de Législation, sixième série" t. 5, 117, p. 46-
61 ; et sur ses illustrations : Susan L'ENGLE, „Justice in the Margins : Punishment in Medieval Toulouse", Vmfor, 33,
2002, p. 131-165.
4^ La description concerne la condamnation à la dégradation de Sir Ralph Grey, un chef de la rebellion contre le roi :
« Z/zc Xmg hr/Zh or&u'ngJ Z/mZ Z/zon ^/roni&yZ /MVć Z/zy .spans' ^Zruc^gn o/f èy ^ /Mr<7 /rććA », voir John Warkworth, A
cArcw'c/g q/zhefi^z z/?;'rz^n JL<3^ qfz/u? Rgign q/Xmg Æ<7uw<7 7L ed. J. O. Halliwell, London, 1839, p. 39, cité par
L'ENGLE, „Justice in the Margins...", p. 140.
JOANNA FROŃSKA
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les documents de l'époque^. Ici, l'image évoque l'inversion de ce rituel codifiée dans la
pratique des peines infamantes. Elle est attestée par une illustration du CoMZTmz/gr ć/e 7bu-
/orryg de la fin du XIIE siècle^, ainsi que par une mention explicite, bien que postérieure
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43 Selon le pontifical de Guillaume Durand (1293 - 95), les éperons étaient remis au nouveau chevalier par des nobles
présents à la cérémonie, après que l'épée lui ait été remise par le ponZi/A, voir Jean FLORI, L'rMor & /a cAćw/ćng Xf
-X/f ^ièc/gy, Genève, 1986, p. 386.
46 BNF ms. lat. 9187, f. 31r ; sur ce manuscrit, voir Henri GILLES, L&y coufM/n^.s' & 7oM/oM^ (72<%) ćf /gMrprg/m'gr
c<w?mgnm;'rg (72%), Toulouse 1969, "Extrait du Recueil de l'Académie de Législation, sixième série" t. 5, 117, p. 46-
61 ; et sur ses illustrations : Susan L'ENGLE, „Justice in the Margins : Punishment in Medieval Toulouse", Vmfor, 33,
2002, p. 131-165.
4^ La description concerne la condamnation à la dégradation de Sir Ralph Grey, un chef de la rebellion contre le roi :
« Z/zc Xmg hr/Zh or&u'ngJ Z/mZ Z/zon ^/roni&yZ /MVć Z/zy .spans' ^Zruc^gn o/f èy ^ /Mr<7 /rććA », voir John Warkworth, A
cArcw'c/g q/zhefi^z z/?;'rz^n JL<3^ qfz/u? Rgign q/Xmg Æ<7uw<7 7L ed. J. O. Halliwell, London, 1839, p. 39, cité par
L'ENGLE, „Justice in the Margins...", p. 140.