DOI Heft:
Nr. 9 (28 février)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.26614#0089
N° 9 — 1S74.
BUREAUX, 5, RUE LAFFITTE.
28 février.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE SAMEDI MATIN.
I.c:: abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.
Un an
PARIS ET DÉPARTEMENTS.
. 12 fr. | Six mois. .
8 fr.
I/ENQUÊTE EST INDISPENSABLE
Les restes du Persèe ont été retirés de l’em-
placement que nous avons désigné. Depuis
lundi, on ne les voit plus sous le péristyle
du grand pavillon. Le contrôle de notre asser-
tion n’est donc plus possible pour le public.
Mais nous pouvons justifier devant lui notre
demande d’enquête en lui fournissant, outre
le Persèe, des indications précises à l’aide des-
quelles il se convaincra que nous n’avons for-
mulé qu’une demande juste et parfaitement
légitimée.
La Pompe panathèhaîque, fragment du bas-
relief qui ornait la façade orientale du Parthé-
non, a subi, comme le Persce, une ablation
complète des restaurations dont il avait été
l’objet probablement vers 1820. Cet admirable
morceau, placé dans la salle Phidias, comprend
une suite de huit personnages dont toutes les
tètes furent brisées dans la chute que fit la dalle
de marbre lorsqu’on la descendit de la cella
du Parthénon. Une restauration s’ensuivit ;
nous n’avons pas à l’apprécier ici. Nos souve-
nirs ne sont pas assez précis même pour qu’il
nous soit permis de dire si elle était exécutée
en marbre ou en plâtre. Néanmoins elle exis-
tait en 1870, puisqu’à cette époque, sous le
n° 12S, elle est consignée dans l’excellent ca-
talogue de M. Frohner, dressé d’après l’inven-
taire de antiques du Louvre.
Il a donc été fait depuis une restitution
complète de l’état dans lequel cette belle frise
se trouvait après l’accident de la chute ; tout
vestige de restauration a disparu.
Nous donnons eii tête de cet article une re-
BUREAUX, 5, RUE LAFFITTE.
28 février.
LA
CHRONIQUE DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS
PARAISSANT LE SAMEDI MATIN.
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Un an
PARIS ET DÉPARTEMENTS.
. 12 fr. | Six mois. .
8 fr.
I/ENQUÊTE EST INDISPENSABLE
Les restes du Persèe ont été retirés de l’em-
placement que nous avons désigné. Depuis
lundi, on ne les voit plus sous le péristyle
du grand pavillon. Le contrôle de notre asser-
tion n’est donc plus possible pour le public.
Mais nous pouvons justifier devant lui notre
demande d’enquête en lui fournissant, outre
le Persèe, des indications précises à l’aide des-
quelles il se convaincra que nous n’avons for-
mulé qu’une demande juste et parfaitement
légitimée.
La Pompe panathèhaîque, fragment du bas-
relief qui ornait la façade orientale du Parthé-
non, a subi, comme le Persce, une ablation
complète des restaurations dont il avait été
l’objet probablement vers 1820. Cet admirable
morceau, placé dans la salle Phidias, comprend
une suite de huit personnages dont toutes les
tètes furent brisées dans la chute que fit la dalle
de marbre lorsqu’on la descendit de la cella
du Parthénon. Une restauration s’ensuivit ;
nous n’avons pas à l’apprécier ici. Nos souve-
nirs ne sont pas assez précis même pour qu’il
nous soit permis de dire si elle était exécutée
en marbre ou en plâtre. Néanmoins elle exis-
tait en 1870, puisqu’à cette époque, sous le
n° 12S, elle est consignée dans l’excellent ca-
talogue de M. Frohner, dressé d’après l’inven-
taire de antiques du Louvre.
Il a donc été fait depuis une restitution
complète de l’état dans lequel cette belle frise
se trouvait après l’accident de la chute ; tout
vestige de restauration a disparu.
Nous donnons eii tête de cet article une re-