LES CHAPELLES
DE SAINTE-GENEVIÈVE ET DE SAINTE-ANNE
PEINTES A SAINT-SULPICE
Par M. TIMBAL ET M. LENEPVED
dûtes les fois qu’il nous arrive de rendre
compte du Salon, c’est pour nous un
regret, je dirai presque un remords, de
nous sentir renfermé dans les limites,
déjà si vastes, et toujours trop étroites,
d’un palais d’exposition. Trois mille,
quatre mille tableaux, dessins et sta-
tues, il semble que tout l’art français soit là. Cependant
qui ne voit le contraire? Le livret lui-même prend soin
de nous avertir qu’un certain nombre de travaux ont été
exécutés dans les monuments publics. Il faudrait visiter
ces églises, ces palais, ces hôtels de ville, ces hôpitaux.
Un tel voyage, qui nous conduirait à travers la France
entière, fournirait un tableau plus fidèle des efforts virils de l’art con-
temporain. Ce serait une protestation toute faite contre cet art mercantile
ou vénal qui s’étale effrontément aux premières places, et crie par-
dessus les toits qu’il est désormais le seul, qu’il va régner sans con-
teste et détrôner le vieil art français.
Mais hélas! au milieu du flot envahissant, que peut faire le critique ?
XVII.
44
DE SAINTE-GENEVIÈVE ET DE SAINTE-ANNE
PEINTES A SAINT-SULPICE
Par M. TIMBAL ET M. LENEPVED
dûtes les fois qu’il nous arrive de rendre
compte du Salon, c’est pour nous un
regret, je dirai presque un remords, de
nous sentir renfermé dans les limites,
déjà si vastes, et toujours trop étroites,
d’un palais d’exposition. Trois mille,
quatre mille tableaux, dessins et sta-
tues, il semble que tout l’art français soit là. Cependant
qui ne voit le contraire? Le livret lui-même prend soin
de nous avertir qu’un certain nombre de travaux ont été
exécutés dans les monuments publics. Il faudrait visiter
ces églises, ces palais, ces hôtels de ville, ces hôpitaux.
Un tel voyage, qui nous conduirait à travers la France
entière, fournirait un tableau plus fidèle des efforts virils de l’art con-
temporain. Ce serait une protestation toute faite contre cet art mercantile
ou vénal qui s’étale effrontément aux premières places, et crie par-
dessus les toits qu’il est désormais le seul, qu’il va régner sans con-
teste et détrôner le vieil art français.
Mais hélas! au milieu du flot envahissant, que peut faire le critique ?
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