LE PAYSAGISTE NICOLAS-DIDIER BOGUET
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étrangères à Paris, dans sa dépêche de Florence du 13 juillet 1793, parmi es artistes
fugitifs de Rome qui n’ont jamais été pensionnaires, que les citoyens Yignalis,
Boguet, d’Andrillon, Thilan et Epinat.
Les trois premiers ont des talents supérieurs. Boguet est un artiste très distingué,
très savant dans le paysage...
Ces artistes n’ont pas de fortune, et quoique jusqu’à présent, Boguet et Andrillon,
n’aient eu besoin d’aucun secours, je prévois que, pour leur retour dans leur patrie,
il pourra être nécessaire de les aider pour les frais de voyage. »
Boguet était venu de Rome depuis le mois de janvier 1793, avec ses
PAYSAGE
(Galerie des Offices, Florence.)
camarades Gauffier et Fabre membres, comme lui, de l’Académie de Paris.
Ils résidaient alors à Florence1. De retour à Rome il signa en 1795 une toile,
haute de 1m,78 longue de 2m,6o, figures de 10 centimètres, qui est aujour-
d’hui au musée de Grenoble, don du général Marchand.
Elle représente le lac d'Albario. Au premier plan deux femmes et une jeune
fille sur une route ; à droite de grands arbres ; à gauche une colline avec
bosquets. Dans le lointain un lac et des montagnes à l’horizon.
T. Extrait d’une lettre fournie à Deforgues par Cacault. Florence, le i3 septembre
1793. Correspondance des directeurs de l’Académie de France à Rome. XVI ( 1791 "1797)»
pages 314 et 3a5.
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étrangères à Paris, dans sa dépêche de Florence du 13 juillet 1793, parmi es artistes
fugitifs de Rome qui n’ont jamais été pensionnaires, que les citoyens Yignalis,
Boguet, d’Andrillon, Thilan et Epinat.
Les trois premiers ont des talents supérieurs. Boguet est un artiste très distingué,
très savant dans le paysage...
Ces artistes n’ont pas de fortune, et quoique jusqu’à présent, Boguet et Andrillon,
n’aient eu besoin d’aucun secours, je prévois que, pour leur retour dans leur patrie,
il pourra être nécessaire de les aider pour les frais de voyage. »
Boguet était venu de Rome depuis le mois de janvier 1793, avec ses
PAYSAGE
(Galerie des Offices, Florence.)
camarades Gauffier et Fabre membres, comme lui, de l’Académie de Paris.
Ils résidaient alors à Florence1. De retour à Rome il signa en 1795 une toile,
haute de 1m,78 longue de 2m,6o, figures de 10 centimètres, qui est aujour-
d’hui au musée de Grenoble, don du général Marchand.
Elle représente le lac d'Albario. Au premier plan deux femmes et une jeune
fille sur une route ; à droite de grands arbres ; à gauche une colline avec
bosquets. Dans le lointain un lac et des montagnes à l’horizon.
T. Extrait d’une lettre fournie à Deforgues par Cacault. Florence, le i3 septembre
1793. Correspondance des directeurs de l’Académie de France à Rome. XVI ( 1791 "1797)»
pages 314 et 3a5.