JACQUES-PHILIPPE BOUCIIARDON
oi
tain, c’est que, moins d’un an plus tard, en août 1735, nous retrouvons
Jacques-Philippe à Paris, auprès de son frère, en possession de sa liberté
reconquise.
Comme l'avait fait Edme, au temps où il était l’élève de Coustou, Jacques-
Philippe partage son temps entre l’atelier de son maître et les cours de l'Aca-
démie. On ne possède malheureusement aucun répertoire des élèves, anté-
rieurement au milieu du
xviiic siècle. Il est donc
impossible d’établir
d’une façon précise l’é-
poque à laquelle Jacques-
Philippe suivait les cours
de l'Académie. Dans le
(( Registre des Grands
Prix, Médailles et Pla-
ces », mention est faite
cependant, à la date du
2 janvier 1787, du
« S. Bouchardon S. »
(c’est-à-dire sculpteur).
11 s'agit là, sans aucun
doute, de Jacques-Phi-
lippe, qui obtint une
médaille pour un dessin
d’après modèle. Par une
coïncidence étrange, la
première médaille échut,
en octobre de la même
année, à Larchevêque,
qui devait être le succes-
seur de Bouchardon en
Suède. Celui-ci, né en
1721, avait donc dix ans de moins que Jacques-Philippe, que des destins
contraires avaient amené à un âge peu précoce sur les bancs de l’Académie.
Tous deux campaient ensemble dans l’atelier d'Edme, dont Larchevêque
était aussi l’élève.
Le premier maître, dont Jacques-Philippe reçut l'enseignement à l'Aca-
démie, fut Jean-Louis Lemoyne, père du sculpteur Jean-Baptiste Lemoyne,
connu en Suède comme auteur des bustes de la comtesse de Brionne et de la
comtesse d’Egmont (Musée National). A ses côtés professait également Jacques
- 5e PÉRIODE. l4
BUSTE DE GH. HARLEMAN, PLATRE
(Château de Fullero.)
X I .
oi
tain, c’est que, moins d’un an plus tard, en août 1735, nous retrouvons
Jacques-Philippe à Paris, auprès de son frère, en possession de sa liberté
reconquise.
Comme l'avait fait Edme, au temps où il était l’élève de Coustou, Jacques-
Philippe partage son temps entre l’atelier de son maître et les cours de l'Aca-
démie. On ne possède malheureusement aucun répertoire des élèves, anté-
rieurement au milieu du
xviiic siècle. Il est donc
impossible d’établir
d’une façon précise l’é-
poque à laquelle Jacques-
Philippe suivait les cours
de l'Académie. Dans le
(( Registre des Grands
Prix, Médailles et Pla-
ces », mention est faite
cependant, à la date du
2 janvier 1787, du
« S. Bouchardon S. »
(c’est-à-dire sculpteur).
11 s'agit là, sans aucun
doute, de Jacques-Phi-
lippe, qui obtint une
médaille pour un dessin
d’après modèle. Par une
coïncidence étrange, la
première médaille échut,
en octobre de la même
année, à Larchevêque,
qui devait être le succes-
seur de Bouchardon en
Suède. Celui-ci, né en
1721, avait donc dix ans de moins que Jacques-Philippe, que des destins
contraires avaient amené à un âge peu précoce sur les bancs de l’Académie.
Tous deux campaient ensemble dans l’atelier d'Edme, dont Larchevêque
était aussi l’élève.
Le premier maître, dont Jacques-Philippe reçut l'enseignement à l'Aca-
démie, fut Jean-Louis Lemoyne, père du sculpteur Jean-Baptiste Lemoyne,
connu en Suède comme auteur des bustes de la comtesse de Brionne et de la
comtesse d’Egmont (Musée National). A ses côtés professait également Jacques
- 5e PÉRIODE. l4
BUSTE DE GH. HARLEMAN, PLATRE
(Château de Fullero.)
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