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https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0340
CONSTRUCTION DES TEMPLES GRECS. 3H
— F. X. Coupe d'un des puits antiques retrouvés sur l'emplace-
ment de la ville de Sélinonte et marqués G, G, G, sur le plan topo-
graphique PI. II.
— F. XI et XII. Coupe horizontale et verticale d'un des cylindres
en terre cuite qui formaient le cuvelage de ces puits.
On avait ménagé au milieu de chaque cylindre deux creux diamé-
tralement opposés, qui prenaient la demi-épaisseur delà terré cuite.
Les cylindres étaient placés de manière à ce que les creux fussent d'a-
plomb les uns au-dessus des autres, et ceux-ci servaient de degrés pour
descendre dans le puits et en remonter (1)'!
— F. XIII, XIV et XV. Plan, élévation latérale et coupe d'une
partie de chapiteau dorique.
Ces figures sont données par le docteur Guhl â l'appui de sa théo-
rie sur l'origine du chapiteau ionique. 11 suppose, Versuch uber das
IonischeKapitel, Berlin, 1845, que le chapiteau ionique est une mo-
dification du chapiteau dorique amenée par ce fait que la matière
élastique dont était formé l'abaque, comprimée entre l'échiné et l'ar-
chitrave, aurait coulé sur les deux faces de l'abaque dont la direction
est normale à celle de l'architrave et se serait répandue sur la partie
supérieure de l'échiné (2).
Suivant M. Guhl, dans la partie g des F. XIII et XIV, la matière
dont était fait l'abaque a b, F. XV, du chapiteau dorique, maintenue
par l'architrave et l'échiné, n'a pas pu s'écouler librement et a formé
un profil peu développé, celui a d c de la F. XV. Dans les parties g
et h des F. XIII et XIV, au contraire, cette même matière n'étant
gênée par rien a pu se développer librement en hauteur et largeur,
suivant le profil a i k de la F. XV. Ces profils extrêmes se raccor-
daient, comme les coussinets des volutes, par des courbes correspon-
dantes aux profils intermédiaires et dont la ligne h g, F. XIV, donne
une idée.
■(1) Voir le chapitre vi du Livre VIII.
(2) Voir le chapitre iv, § 3, du Livre VI.
— F. X. Coupe d'un des puits antiques retrouvés sur l'emplace-
ment de la ville de Sélinonte et marqués G, G, G, sur le plan topo-
graphique PI. II.
— F. XI et XII. Coupe horizontale et verticale d'un des cylindres
en terre cuite qui formaient le cuvelage de ces puits.
On avait ménagé au milieu de chaque cylindre deux creux diamé-
tralement opposés, qui prenaient la demi-épaisseur delà terré cuite.
Les cylindres étaient placés de manière à ce que les creux fussent d'a-
plomb les uns au-dessus des autres, et ceux-ci servaient de degrés pour
descendre dans le puits et en remonter (1)'!
— F. XIII, XIV et XV. Plan, élévation latérale et coupe d'une
partie de chapiteau dorique.
Ces figures sont données par le docteur Guhl â l'appui de sa théo-
rie sur l'origine du chapiteau ionique. 11 suppose, Versuch uber das
IonischeKapitel, Berlin, 1845, que le chapiteau ionique est une mo-
dification du chapiteau dorique amenée par ce fait que la matière
élastique dont était formé l'abaque, comprimée entre l'échiné et l'ar-
chitrave, aurait coulé sur les deux faces de l'abaque dont la direction
est normale à celle de l'architrave et se serait répandue sur la partie
supérieure de l'échiné (2).
Suivant M. Guhl, dans la partie g des F. XIII et XIV, la matière
dont était fait l'abaque a b, F. XV, du chapiteau dorique, maintenue
par l'architrave et l'échiné, n'a pas pu s'écouler librement et a formé
un profil peu développé, celui a d c de la F. XV. Dans les parties g
et h des F. XIII et XIV, au contraire, cette même matière n'étant
gênée par rien a pu se développer librement en hauteur et largeur,
suivant le profil a i k de la F. XV. Ces profils extrêmes se raccor-
daient, comme les coussinets des volutes, par des courbes correspon-
dantes aux profils intermédiaires et dont la ligne h g, F. XIV, donne
une idée.
■(1) Voir le chapitre vi du Livre VIII.
(2) Voir le chapitre iv, § 3, du Livre VI.