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https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0370
ORIGINE DU CHAPITEAU. 341
chapiteau ionique, auraient déterminé cette même forme pour l'a-
baque dorique.
Les doubles lignes que l'on voit PL 81, F. XXII, à la naissance
et au milieu de l'échiné, et les points noirs espacés entre ces lignes
doivent représenter les cercles et les clous en métal qui réunissaient
le fût à l'échiné puis les deux parties de l'échiné entre elles. Ces
zones horizontales, parfaitement motivées par la construction, char-
ment d'autant plus l'œil que» comparées'avec les lignes du fût, elles
font mieux ressortir le contraste des deux forces qui réagissent l'une
verticalement sur le fût, l'autre horizontalement sur l'échiné. Les
Grecs ont voulu reproduire ce même effet sur les chapiteaux en pierre
à l'aide des annelets sous l'échiné ; les entailles ou filets , qui cons-
tituent l'astragale au sommet du fût, rappellent les liens en métal qui
cerclaient les fûts de bois ou les creux dont ils laissaient la trace.
De tout ce que nous venons de développer sur les deux ordres
ionique et dorique on peut conclure :
Que le chapiteau ionique grec tire son origine du chapiteau pri-
mitif en bois et se développe d'après des principes parfaitement
raisonnes ; que dans ses diverses transformations on peut toujours
le construire aisément et solidement en bois.
Que, si le chapiteau dorique tire aussi son origine des chapi-
teaux primitifs en bois, il se développe d'après des principes peut-
être moins rigoureux et devient de plus en plus difficile à con-
struire en bois.
Les chapiteaux tout à fait primitifsa, PL 80, F. IV et V, sont
formés d'une seule pièce de bois et leurs fûts sont entourés de
trois liens en jonc ou en cuir. Sur l'autre moitié de la façade,
F. IV, nous indiquons une des transformations des chapiteaux
ionique et dorique. ne voulant pas trancher la question de prio-
rité de ces deux ordres ni préjuger à quelle période d'avance-
ment de l'architecture grecque correspondent les premières formes
des chapiteaux doriques.
chapiteau ionique, auraient déterminé cette même forme pour l'a-
baque dorique.
Les doubles lignes que l'on voit PL 81, F. XXII, à la naissance
et au milieu de l'échiné, et les points noirs espacés entre ces lignes
doivent représenter les cercles et les clous en métal qui réunissaient
le fût à l'échiné puis les deux parties de l'échiné entre elles. Ces
zones horizontales, parfaitement motivées par la construction, char-
ment d'autant plus l'œil que» comparées'avec les lignes du fût, elles
font mieux ressortir le contraste des deux forces qui réagissent l'une
verticalement sur le fût, l'autre horizontalement sur l'échiné. Les
Grecs ont voulu reproduire ce même effet sur les chapiteaux en pierre
à l'aide des annelets sous l'échiné ; les entailles ou filets , qui cons-
tituent l'astragale au sommet du fût, rappellent les liens en métal qui
cerclaient les fûts de bois ou les creux dont ils laissaient la trace.
De tout ce que nous venons de développer sur les deux ordres
ionique et dorique on peut conclure :
Que le chapiteau ionique grec tire son origine du chapiteau pri-
mitif en bois et se développe d'après des principes parfaitement
raisonnes ; que dans ses diverses transformations on peut toujours
le construire aisément et solidement en bois.
Que, si le chapiteau dorique tire aussi son origine des chapi-
teaux primitifs en bois, il se développe d'après des principes peut-
être moins rigoureux et devient de plus en plus difficile à con-
struire en bois.
Les chapiteaux tout à fait primitifsa, PL 80, F. IV et V, sont
formés d'une seule pièce de bois et leurs fûts sont entourés de
trois liens en jonc ou en cuir. Sur l'autre moitié de la façade,
F. IV, nous indiquons une des transformations des chapiteaux
ionique et dorique. ne voulant pas trancher la question de prio-
rité de ces deux ordres ni préjuger à quelle période d'avance-
ment de l'architecture grecque correspondent les premières formes
des chapiteaux doriques.