DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0371
342 LIVRE SIXIÈME. — CHAP. 4.
Nous avons ramené, PI. 80, F. VII, au plan carré le chapiteau
dorique de la colonne engagée, et supposé, F. VIII, pour celle qui
correspond à la colonne ionique, un chapiteau d'ante. Les raisons
énoncées ci-dessus comme ayant amené à la forme carrée les ta-
blettes ioniques et les abaques doriques, ont pu motiver ces mêmes
formes dans le cas des colonnes engagées avec chapiteau dorique.
C'était le moyen le plus simple d'éviter toutes les complications
que soulève l'usage des autres chapiteaux; quant au chapiteau io-
nique son emploi ne paraît pas plus facile et les diverses modifi-
cations essayées, F. X, XI et XII, n'étant pas très-satisfaisantes,
nous supposons que la colonne engagée correspondant à celle avec
chapiteau ionique avait un chapiteau d'ante composé du profil des
chapiteaux à volutes pris sur leur largeur, en y ajoutant la mou-
lure à biseau que ce chapiteau n'a que latéralement. Il en est ré-
sulté un chapiteau dont la forme est analogue à celle des primitifs
chapiteaux toscan et dorique romain. Toutefois, on ne saurait trop
le repéter, les disproportions accusées par les géométraux entre les
chapiteaux doriques et ioniques, suivant qu'ils sont vus dans le
sens de la longueur ou dans celui de la largeur, ne sont pas aussi
choquantes lorsqu'on les voit, comme dans la réalité, en perspec-
tive ; et dès lors il est difficile d'affirmer si ces recherches architec-
toniques étaient déjà connues lorsqu'on ne construisait qu'en bois
ou si plutôt elles n'ont pas commencé ultérieurement avec les
constructions en pierre.
Nous cherchons dans les figures XV à XX, PI. 80, à indiquer par
quelles séries de transformations le chapiteau dorique primitif en bois
est devenu le chapiteau d'ante en pierre du temple de Sélinonte qui
présente la forme la plus généralement employée dans les temples
doriques grecs qui nous sont parvenus. Ces transformations sont
décrites en détail avec les figures, p. 247 et suiv.
Nous avons ramené, PI. 80, F. VII, au plan carré le chapiteau
dorique de la colonne engagée, et supposé, F. VIII, pour celle qui
correspond à la colonne ionique, un chapiteau d'ante. Les raisons
énoncées ci-dessus comme ayant amené à la forme carrée les ta-
blettes ioniques et les abaques doriques, ont pu motiver ces mêmes
formes dans le cas des colonnes engagées avec chapiteau dorique.
C'était le moyen le plus simple d'éviter toutes les complications
que soulève l'usage des autres chapiteaux; quant au chapiteau io-
nique son emploi ne paraît pas plus facile et les diverses modifi-
cations essayées, F. X, XI et XII, n'étant pas très-satisfaisantes,
nous supposons que la colonne engagée correspondant à celle avec
chapiteau ionique avait un chapiteau d'ante composé du profil des
chapiteaux à volutes pris sur leur largeur, en y ajoutant la mou-
lure à biseau que ce chapiteau n'a que latéralement. Il en est ré-
sulté un chapiteau dont la forme est analogue à celle des primitifs
chapiteaux toscan et dorique romain. Toutefois, on ne saurait trop
le repéter, les disproportions accusées par les géométraux entre les
chapiteaux doriques et ioniques, suivant qu'ils sont vus dans le
sens de la longueur ou dans celui de la largeur, ne sont pas aussi
choquantes lorsqu'on les voit, comme dans la réalité, en perspec-
tive ; et dès lors il est difficile d'affirmer si ces recherches architec-
toniques étaient déjà connues lorsqu'on ne construisait qu'en bois
ou si plutôt elles n'ont pas commencé ultérieurement avec les
constructions en pierre.
Nous cherchons dans les figures XV à XX, PI. 80, à indiquer par
quelles séries de transformations le chapiteau dorique primitif en bois
est devenu le chapiteau d'ante en pierre du temple de Sélinonte qui
présente la forme la plus généralement employée dans les temples
doriques grecs qui nous sont parvenus. Ces transformations sont
décrites en détail avec les figures, p. 247 et suiv.