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https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0373
344 LIVRE SIXIÈME. — CHAP. 5.
poutres en travers qui portaient le plafond — la terrasse de la
cabane — ; elles correspondaient à la frise et les triglyphes repré-
sentent les abouts de ces poutres ; la corniche est formée d'abord de
la pièce de bois posée dans le même sens que l'architrave sur les
solives du plafond, puis des abouts des chevrons et de l'aire au dessus
qui constituent la couverture.
Afin d'abréger nous donnerons aux parties correspondantes des
temples grecs, des cabanes et des tombeaux lyciens, les mêmes noms
qui les désignent dans les temples grecs.
Pour l'architrave, à ne considérer que la cabane, la comparaison
est tout à fait exacte. Il n'en est pas de même pour la frise et il y a
également des différences entre la disposition de ces deux parties
sur les temples et celle que l'on retrouve sur les tombeaux. Dans les
cabanes les solives sont posées dans un même sens, qui correspond
tantôt à celui de la longueur, tantôt à celui de la largeur. Dans les
tombeaux, sur la ceinture de pièces qui constituent l'architrave
s'assemblent à mi-bois d'autres pièces placées dans le sens de la lon-
gueur, saillantes et .portant les solives : les solives sont toujours pla-
cées dans le sens de la longueur. Ainsi pour trouver l'analogue des
frises grecques où les triglyphes, c'est-à-dire les abouts des solives,
se retrouvent sur toutes les faces, il faut prendre : pour les petites
façades, aux cabanes et aux tombeaux la disposition de leur frise en
espaçant les solives jointives de ceux-ci ; et pour les grandes façades
des temples, la disposition de l'architrave des tombeaux. Quand a-t-
on fait à la frise des temples l'application de ces deux motifs? Quand
ensuite les solives très-saillantes destombeaux ont-elles été ramenées
presque au nu de l'architrave? Était-ce encore aux temples construits
en.bois, ou seulement lorsqu'on commença à les construire en pierre?
Était-ce quand le portique placé au-devant de l'entrée se continua
sur les trois autres façades? La solution de ces questions, si on y par-
vient jamais, serait très-intéressante au point de vue archéologique :
elle n'est pas indispensable pour confirmer l'origine de la frise et pour
poutres en travers qui portaient le plafond — la terrasse de la
cabane — ; elles correspondaient à la frise et les triglyphes repré-
sentent les abouts de ces poutres ; la corniche est formée d'abord de
la pièce de bois posée dans le même sens que l'architrave sur les
solives du plafond, puis des abouts des chevrons et de l'aire au dessus
qui constituent la couverture.
Afin d'abréger nous donnerons aux parties correspondantes des
temples grecs, des cabanes et des tombeaux lyciens, les mêmes noms
qui les désignent dans les temples grecs.
Pour l'architrave, à ne considérer que la cabane, la comparaison
est tout à fait exacte. Il n'en est pas de même pour la frise et il y a
également des différences entre la disposition de ces deux parties
sur les temples et celle que l'on retrouve sur les tombeaux. Dans les
cabanes les solives sont posées dans un même sens, qui correspond
tantôt à celui de la longueur, tantôt à celui de la largeur. Dans les
tombeaux, sur la ceinture de pièces qui constituent l'architrave
s'assemblent à mi-bois d'autres pièces placées dans le sens de la lon-
gueur, saillantes et .portant les solives : les solives sont toujours pla-
cées dans le sens de la longueur. Ainsi pour trouver l'analogue des
frises grecques où les triglyphes, c'est-à-dire les abouts des solives,
se retrouvent sur toutes les faces, il faut prendre : pour les petites
façades, aux cabanes et aux tombeaux la disposition de leur frise en
espaçant les solives jointives de ceux-ci ; et pour les grandes façades
des temples, la disposition de l'architrave des tombeaux. Quand a-t-
on fait à la frise des temples l'application de ces deux motifs? Quand
ensuite les solives très-saillantes destombeaux ont-elles été ramenées
presque au nu de l'architrave? Était-ce encore aux temples construits
en.bois, ou seulement lorsqu'on commença à les construire en pierre?
Était-ce quand le portique placé au-devant de l'entrée se continua
sur les trois autres façades? La solution de ces questions, si on y par-
vient jamais, serait très-intéressante au point de vue archéologique :
elle n'est pas indispensable pour confirmer l'origine de la frise et pour