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Hittorff, Jacques Ignace; Zanth, Ludwig
Recueil des monuments de Ségeste et de Sélinonte (Band 1): Texte — 1870

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https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0374

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ORIGINE DE LA FRISE. 345

que nous nous croyions autorisé à indiquer en les espaçant des abouts
de solive sur tout le pourtour de la frise d'un temple en bois. Cette
hypothèse est d'autant plus admissible qu'il en résultait intérieure-
ment une augmentation de hauteur égale à celle de la frise et que la
complication dans l'assemblage des solives près des angles n'est pas
très-grande. Pour que les solives se retournent, il faut en effet, PI. 80,
F. III, entre la colonne angulaire extérieure et la colonne angulaire
intérieure, une solive en diagonale sur laquelle s'assemblent de cha-
que côté les solives intermédiaires d, d — ceci est préférable comme
construction—, ou bien, PI. 80, F. IIP, si on prolonge les solives
d, d dans toute la longueur du ptéroma, supposer au-dessus de la
colonne d'angle un simple dé, assembler les solives d, d avec celles
c,ck mi-bois, et admettre que les unes et les autres se prolongent
dans toute l'étendue des ptéromas ; telle serait l'origine des caissons
qui sont pour les temples la seule décoration connue de leurs pla-
fonds.

Dans les F. III, IV, V et VII où les saillies sont assez grandes,
nous indiquons à l'angle une solive en diagonale; la seconde dispo-
sition, moins pratique avec de fortes saillies, est appliquée aux
F. IIP, IV, VI et VIII où ces saillies sont presque nulles.

Les dimensions de l'architrave dans les F. IV à VIII sont bonnes :
il n'en est pas de même de celles des solives dans la hauteur de la
frise : ces proportions, convenables pour celles qui portent le plafond
du sanctuaire, sont beaucoup trop fortes pour celles du ptéroma.
On devait dans les constructions plus parfaites diminuer leur hau-
teur en évidant les charpentes en dehors des portées comme le
montre la F. VIII, comme on le fait encore de nos jours dans tous
les pays où on a le bois en abondance et la main-d'œuvre à bon
marché.

L'analogie entre la corniche et la partie supérieure des terrasses
de cabanes et de tombeaux est certaine pour les longs côtés; elle
n'est pas moins frappante pour les petites façades, bien qu'il soit

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