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https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0529
ÉCLAIRAGE DES TEMPLES. CONCLUSION. 499
riches ornements de sa charpente et de ses tuiles complétaient par
leur magnifique développement l'effet imposant du reste du temple.
La science archéologique ne peut jusqu'à présent faire valoir
aucune preuve, si faible qu'elle soit, en faveur de l'application à des
temples grecs de plafonds ou de couvertures voûtés en pierre ou en
bois.
Pour l'éclairage des temples :
On doit admettre comme prouvé, aussi bien en fait que par les
représentations numismatiques, le percement d'ouvertures ou lan-
ternes dans les combles des temples romains, et, en présence des
textes qui en parlent, des hypogées, où on en retrouve l'imitation,
il n'est pas possible de douter de l'emploi du même système dans
les temples grecs.
Sur les monuments primitifs ces ouvertures furent sans doute
assez vastes; il est même probable que la partie milieu resta d'abord
entièrement découverte, parce que l'idole était placée dans un naos
couvert derrière des grilles et des voiles avec les ex-voto les plus
remarquables et que les autres étaient abrités sous les portiques de
chaque côté de la partie milieu. A mesure que les arts se dévelop-
pèrent, qu'au précieux des matières employées pour les statues
des dieux et les offrandes se joignit celui de leur mise en œuvre, les
ouvertures furent successivement ramenées au minimum nécessaire
et suffisant au parfait éclairage des cellas et des portiques : pour
honorer dignement les dieux on cherchait peu à peu à exposer aussi
bien que possible à l'admiration du peuple les merveilles qui leur
étaient consacrées.
On n'a aucun motif pour limiter cette application aux temples
qui avaient des colonnes dans l'intérieur de la cella; bien plus, -
dans les temples ordinaires où une cella très-longue était précédée
d'un pronaos et d'un ptéroma de grandes dimensions, c'était le
seule manière pratique de les éclairer.
Lorsqu'il.y avait un plafond et un toit, les ouvertures réservés
riches ornements de sa charpente et de ses tuiles complétaient par
leur magnifique développement l'effet imposant du reste du temple.
La science archéologique ne peut jusqu'à présent faire valoir
aucune preuve, si faible qu'elle soit, en faveur de l'application à des
temples grecs de plafonds ou de couvertures voûtés en pierre ou en
bois.
Pour l'éclairage des temples :
On doit admettre comme prouvé, aussi bien en fait que par les
représentations numismatiques, le percement d'ouvertures ou lan-
ternes dans les combles des temples romains, et, en présence des
textes qui en parlent, des hypogées, où on en retrouve l'imitation,
il n'est pas possible de douter de l'emploi du même système dans
les temples grecs.
Sur les monuments primitifs ces ouvertures furent sans doute
assez vastes; il est même probable que la partie milieu resta d'abord
entièrement découverte, parce que l'idole était placée dans un naos
couvert derrière des grilles et des voiles avec les ex-voto les plus
remarquables et que les autres étaient abrités sous les portiques de
chaque côté de la partie milieu. A mesure que les arts se dévelop-
pèrent, qu'au précieux des matières employées pour les statues
des dieux et les offrandes se joignit celui de leur mise en œuvre, les
ouvertures furent successivement ramenées au minimum nécessaire
et suffisant au parfait éclairage des cellas et des portiques : pour
honorer dignement les dieux on cherchait peu à peu à exposer aussi
bien que possible à l'admiration du peuple les merveilles qui leur
étaient consacrées.
On n'a aucun motif pour limiter cette application aux temples
qui avaient des colonnes dans l'intérieur de la cella; bien plus, -
dans les temples ordinaires où une cella très-longue était précédée
d'un pronaos et d'un ptéroma de grandes dimensions, c'était le
seule manière pratique de les éclairer.
Lorsqu'il.y avait un plafond et un toit, les ouvertures réservés