COULEURS DU TEMPLE DE THÉSÉE. 60*
Le chapiteau d'ante se composait : d'un quart de rond avec oves
vertes, encadrement et côtes rouges, dards bleus; d'un bandeau blanc
dont la saillie sur le bec de corbin au dessous était rouge ; d'un bec
de corbin avec grandes feuilles rouges et bleues analogues à celles
déjà décrites plus haut; d'un deuxième bandeau avec feuilles, de
mêmes formes mais de moitié moins larges que celles ci-dessus,
vertes avec nervures rouges et encadrements bleus; d'une baguette
de perles rouges avec encadrement blanc et fond vert; d'un liséré
rouge; enfin de deux grandes tables blanches dont la séparation est
indiquée par la saillie rouge de la table supérieure.
D. — Autres observations relatives au Théséion.
e
M. de Quast, dans la traduction allemande de l'ouvrage d'Inwood,
déjà cité, das Erechtheion zuAthen, donne aussi, d'après Schaubert,
les détails de coloration du temple de Thésée; ils sont conformes à
ceux d'Hermann. Nous remarquerons seulement que sur la face de
l'architrave intérieure les traces de couleurs observées par Schau-
bert sont d'un beau rouge.
M. Thiersch, dans une lettre adressée à M. Letronne le 21 dé-
cembre 1834, et plus tard M. de Rangabé, dans la Revue archéolo-
gique de 1846, ont confirmé la présence du stuc sur lequel durent
être exécutées les peintures de Micon. M. Thiersch écrit que le
champ couvert d'un enduit était placé entre un socle inférieur et
une frise supérieure tous deux en marbre; M. de Rangabé soutient
que cette dernière n'existe pas. Comme d'ailleurs leurs constatations
sont à très-peu près identiques, nous citerons seulement le rapport
de ce dernier. Voici ce qu'il dit : « Dès sa construction primitive, la
cella et le pronaos du temple de Thésée eurent un socle en marbre
poli/au-dessus duquel le mur était enduit d'un stuc qui servit de
fond aux peintures dePolygnoteet de Micon. A l'époque où le temple
fut changé en église, l'ancien stuc fut ou conservé et repeint ou plu-
76
Le chapiteau d'ante se composait : d'un quart de rond avec oves
vertes, encadrement et côtes rouges, dards bleus; d'un bandeau blanc
dont la saillie sur le bec de corbin au dessous était rouge ; d'un bec
de corbin avec grandes feuilles rouges et bleues analogues à celles
déjà décrites plus haut; d'un deuxième bandeau avec feuilles, de
mêmes formes mais de moitié moins larges que celles ci-dessus,
vertes avec nervures rouges et encadrements bleus; d'une baguette
de perles rouges avec encadrement blanc et fond vert; d'un liséré
rouge; enfin de deux grandes tables blanches dont la séparation est
indiquée par la saillie rouge de la table supérieure.
D. — Autres observations relatives au Théséion.
e
M. de Quast, dans la traduction allemande de l'ouvrage d'Inwood,
déjà cité, das Erechtheion zuAthen, donne aussi, d'après Schaubert,
les détails de coloration du temple de Thésée; ils sont conformes à
ceux d'Hermann. Nous remarquerons seulement que sur la face de
l'architrave intérieure les traces de couleurs observées par Schau-
bert sont d'un beau rouge.
M. Thiersch, dans une lettre adressée à M. Letronne le 21 dé-
cembre 1834, et plus tard M. de Rangabé, dans la Revue archéolo-
gique de 1846, ont confirmé la présence du stuc sur lequel durent
être exécutées les peintures de Micon. M. Thiersch écrit que le
champ couvert d'un enduit était placé entre un socle inférieur et
une frise supérieure tous deux en marbre; M. de Rangabé soutient
que cette dernière n'existe pas. Comme d'ailleurs leurs constatations
sont à très-peu près identiques, nous citerons seulement le rapport
de ce dernier. Voici ce qu'il dit : « Dès sa construction primitive, la
cella et le pronaos du temple de Thésée eurent un socle en marbre
poli/au-dessus duquel le mur était enduit d'un stuc qui servit de
fond aux peintures dePolygnoteet de Micon. A l'époque où le temple
fut changé en église, l'ancien stuc fut ou conservé et repeint ou plu-
76