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https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0644
614 LIVRE NEUVIÈME. — CHAP. 3.
Les grandes divisions, qui dessinaient les caissons; et leurs faces ver-
ticales étaient généralement rouges; le fond des caissons était bleu
avec des étoiles tantôt rouges, tantôt dorées et quelquefois en bronze
doré.
On a très-peu de documents sur la coloration intérieure des
temples, puisque, nous l'avons vu, il règne tant d'incertitude sur
leurs dispositions architecturales. Nous savons seulement que dans*
quelques-uns, comme au Théséion, une partie de la surface des'
murs du sanctuaire était décorée de peintures historiques. Nous
donnons dans VArchitecture polychrome, PI. 22, F. IV, la restitu-
tion de la petite église de Saint-Urbain, ancien sedicule païen situé-
dans la vallée d'Égérie et qu'à tort ou à raison on croit avoir été
consacré à Bacchus. La décoration actuelle de l'église est certaine-
ment imitée de celle primitive du temple; aussi est-ce un exemple
remarquable, parce qu'il est authentique, de la disposition usitée
chez les anciens pour exécuter sur les murs des sujets peints et en
môme temps pour y placer beaucoup d'autres objets, tableaux,
statues, groupes, meubles précieux et ex-voto de toute nature.
Elle était sans doute susceptible dans le détail de beaucoup de
variantes : ainsi les tableaux montaient quelquefois jusqu'au pla-
fond et occupaient toute la longueur du naos, comme au Théséion
d'après M. Rangabé, ou bien ils étaient subdivisés en plusieurs par-
ties, comme au temple de Bacchus; quelquefois la partie inférieure,
peinte d'un seul ton foncé, pouvait être décorée comme celle des
faces extérieures des mêmes murs; d'autres fois on ne mettait pas
intérieurement de sujets historiques, et alors toute la surface était
disposée pour recevoir des offrandes. Les temples qui avaient des
colonnades intérieures donnaient lieu à plus de combinaisons
encore. Dans la restitution du temple T de Sélinonte, nous n'avons
pas indiqué de peintures historiques sur les murs, mais nous n'en
sommes pas moins persuadé qu'il devait y en avoir dans beaucoup
de ces monuments.
Les grandes divisions, qui dessinaient les caissons; et leurs faces ver-
ticales étaient généralement rouges; le fond des caissons était bleu
avec des étoiles tantôt rouges, tantôt dorées et quelquefois en bronze
doré.
On a très-peu de documents sur la coloration intérieure des
temples, puisque, nous l'avons vu, il règne tant d'incertitude sur
leurs dispositions architecturales. Nous savons seulement que dans*
quelques-uns, comme au Théséion, une partie de la surface des'
murs du sanctuaire était décorée de peintures historiques. Nous
donnons dans VArchitecture polychrome, PI. 22, F. IV, la restitu-
tion de la petite église de Saint-Urbain, ancien sedicule païen situé-
dans la vallée d'Égérie et qu'à tort ou à raison on croit avoir été
consacré à Bacchus. La décoration actuelle de l'église est certaine-
ment imitée de celle primitive du temple; aussi est-ce un exemple
remarquable, parce qu'il est authentique, de la disposition usitée
chez les anciens pour exécuter sur les murs des sujets peints et en
môme temps pour y placer beaucoup d'autres objets, tableaux,
statues, groupes, meubles précieux et ex-voto de toute nature.
Elle était sans doute susceptible dans le détail de beaucoup de
variantes : ainsi les tableaux montaient quelquefois jusqu'au pla-
fond et occupaient toute la longueur du naos, comme au Théséion
d'après M. Rangabé, ou bien ils étaient subdivisés en plusieurs par-
ties, comme au temple de Bacchus; quelquefois la partie inférieure,
peinte d'un seul ton foncé, pouvait être décorée comme celle des
faces extérieures des mêmes murs; d'autres fois on ne mettait pas
intérieurement de sujets historiques, et alors toute la surface était
disposée pour recevoir des offrandes. Les temples qui avaient des
colonnades intérieures donnaient lieu à plus de combinaisons
encore. Dans la restitution du temple T de Sélinonte, nous n'avons
pas indiqué de peintures historiques sur les murs, mais nous n'en
sommes pas moins persuadé qu'il devait y en avoir dans beaucoup
de ces monuments.