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https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0682
652 LIVRE NEUVIÈME. — GHAP. 40.
des mosaïques ordinaires. Ce genre de décoration devait s'appliquer
principalement sur les meubles d'art.
La merveilleuse harmonie que nous avons vue régner dans l'archi-
tecture des temples grecs, dans leur décoration, devait se retrouver
dans l'arrangement de toutes les offrandes. En les exposant de ma-
nière à les faire valoir mutuellement, c'était ajouter à l'ornementa-
tion des sanctuaires, à la vénération qu'ils devaient inspirer; avec
le goût du beau, inné chez les Grecs, leurs prêtres devaient natu-
rellement, pour ajouter à l'attrait de la religion, parer le mieux
possible leurs temples. Sur beaucoup de vases, qui représentent des
sujets religieux, la disposition des offrandes, où prédomine le senti-
ment de la symétrie, confirme cette induction. Nous en donnons
quelques exemples dans les PI. 18 et 20 de VArchitecture po-
lychrome, et l'on peut se faire Une idée de cette décoration acces-
soire et cependant très-importante dans les PI. 17, 18, 58, 66 et
74 de cet ouvrage, dans les PI. % 3, 4 et 22 de YArch. polychrome.
Dans l'élévation du temple d'Empédocle, PI. 17 (PI. 2 de
YArch. poly.), nous plaçons comme offrandes deux boucliers sur le
mur de la cella et au milieu des grands panneaux de couleur qui
décorent chaque côté de la porte : on voit par cette figure comme
les deux genres de décorations se complétaient heureusement l'un
par l'autre. On en jugera mieux encore dans la PL 58 de cet ou-
vrage, qui représente une coupe restituée du temple S. Les refends
taillés et décorés de peinture (1), ne sont pas plus défavorables que
les panneaux peints seulement à l'exposition des ex-voto; et si d'un
autre côté on s'imagine l'application successive de ceux-ci, d'abord
dans la partie supérieure, ensuite dans la plate-bande et de chaque
côté, enfin au dessous, on comprend combien il était important,
indispensable que le mur fût richement décoré avant, pendant et
après cette application. La restitution de la façade du temple T,
(1) Voir la description des PI. 57 et 58, p. 180 et 485.
des mosaïques ordinaires. Ce genre de décoration devait s'appliquer
principalement sur les meubles d'art.
La merveilleuse harmonie que nous avons vue régner dans l'archi-
tecture des temples grecs, dans leur décoration, devait se retrouver
dans l'arrangement de toutes les offrandes. En les exposant de ma-
nière à les faire valoir mutuellement, c'était ajouter à l'ornementa-
tion des sanctuaires, à la vénération qu'ils devaient inspirer; avec
le goût du beau, inné chez les Grecs, leurs prêtres devaient natu-
rellement, pour ajouter à l'attrait de la religion, parer le mieux
possible leurs temples. Sur beaucoup de vases, qui représentent des
sujets religieux, la disposition des offrandes, où prédomine le senti-
ment de la symétrie, confirme cette induction. Nous en donnons
quelques exemples dans les PI. 18 et 20 de VArchitecture po-
lychrome, et l'on peut se faire Une idée de cette décoration acces-
soire et cependant très-importante dans les PI. 17, 18, 58, 66 et
74 de cet ouvrage, dans les PI. % 3, 4 et 22 de YArch. polychrome.
Dans l'élévation du temple d'Empédocle, PI. 17 (PI. 2 de
YArch. poly.), nous plaçons comme offrandes deux boucliers sur le
mur de la cella et au milieu des grands panneaux de couleur qui
décorent chaque côté de la porte : on voit par cette figure comme
les deux genres de décorations se complétaient heureusement l'un
par l'autre. On en jugera mieux encore dans la PL 58 de cet ou-
vrage, qui représente une coupe restituée du temple S. Les refends
taillés et décorés de peinture (1), ne sont pas plus défavorables que
les panneaux peints seulement à l'exposition des ex-voto; et si d'un
autre côté on s'imagine l'application successive de ceux-ci, d'abord
dans la partie supérieure, ensuite dans la plate-bande et de chaque
côté, enfin au dessous, on comprend combien il était important,
indispensable que le mur fût richement décoré avant, pendant et
après cette application. La restitution de la façade du temple T,
(1) Voir la description des PI. 57 et 58, p. 180 et 485.