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https://doi.org/10.11588/diglit.4053#0683
OFFRANDES. 633
PI. 66, et celle de sa cella, PI. 74, montrent de quelle manière
des statues isolées ou en groupes, des trépieds, des stèles surmon-
tées de petits tableaux pouvaient être placés, au dehors entre
lès colonnes des ptéromas, au-dedans dans les entre-colonnements
de la cella ou contre les murs des bas-côtés. La vue intérieure indi-
que comment des statues et d'autres objets étaient suspendus au
plafond, et prouve que la profusion n'était pas la conséquence
nécessaire des nombreuses richesses consacrées dans les temples.
On n'a retrouvé que très-peu de traces des moyens employés pour
fixer les offrandes. En décrivant le temple j? de Sélinonte (1), nous
expliquons comment les évidements trouvés dans plusieurs pierres
appartenant au couronnement du mur qui séparait la cella de l'opis-
thodome ont pu servir à fixer des tiges de métal auxquelles on atta-
chait les offrandes par des chaînes, des cordons ou des liens d'étoffes.
En restituant le pronaos du temple S, PI. 58, nous avons suspendu
avec ce système les offrandes placées sur cette paroi du temple.
Dans la disposition la plus usitée, les murs des cellas étaient par-
tagés en trois zones. La zone intermédiaire était décorée de pein-
tures murales, les deux zones inférieure et supérieure étaient réser-
vées pour les offrandes. Les plus lourdes, comme les statues de
marbre ou de métal plein, les grands tableaux sur bois, sur métal
où sur pierre, étaient placées dans la zone inférieure sur des socles,
des colonnes, des supports de bois ou de marbre, soit découpés, soit
représentant des figures qui posaient directement sur le sol (2); les
plus légères, telles que les armes, les figures en sphyrélaton, etc.,
étaient fixées par des clous de bronze, dont, à cause de leurs dimen-
sions restreintes, il ne peut plus rester grandes traces aujourd'hui,
ou par des scellements comme ceux retrouvés sur un morceau d'ar-
chitrave du temple S, El. 53, F. III ; PI. 57, F. VIII à X. Parmi
(ON. 38 el 47, p.* 39 eu 52.
(2) Ces divers supports de tableaux et de statues sont représentés dans la coupe resti-
tuée en temple de Bacchus de l'église Saint-Urbain à Rome, PI. XXII de ['Arch. polych.
PI. 66, et celle de sa cella, PI. 74, montrent de quelle manière
des statues isolées ou en groupes, des trépieds, des stèles surmon-
tées de petits tableaux pouvaient être placés, au dehors entre
lès colonnes des ptéromas, au-dedans dans les entre-colonnements
de la cella ou contre les murs des bas-côtés. La vue intérieure indi-
que comment des statues et d'autres objets étaient suspendus au
plafond, et prouve que la profusion n'était pas la conséquence
nécessaire des nombreuses richesses consacrées dans les temples.
On n'a retrouvé que très-peu de traces des moyens employés pour
fixer les offrandes. En décrivant le temple j? de Sélinonte (1), nous
expliquons comment les évidements trouvés dans plusieurs pierres
appartenant au couronnement du mur qui séparait la cella de l'opis-
thodome ont pu servir à fixer des tiges de métal auxquelles on atta-
chait les offrandes par des chaînes, des cordons ou des liens d'étoffes.
En restituant le pronaos du temple S, PI. 58, nous avons suspendu
avec ce système les offrandes placées sur cette paroi du temple.
Dans la disposition la plus usitée, les murs des cellas étaient par-
tagés en trois zones. La zone intermédiaire était décorée de pein-
tures murales, les deux zones inférieure et supérieure étaient réser-
vées pour les offrandes. Les plus lourdes, comme les statues de
marbre ou de métal plein, les grands tableaux sur bois, sur métal
où sur pierre, étaient placées dans la zone inférieure sur des socles,
des colonnes, des supports de bois ou de marbre, soit découpés, soit
représentant des figures qui posaient directement sur le sol (2); les
plus légères, telles que les armes, les figures en sphyrélaton, etc.,
étaient fixées par des clous de bronze, dont, à cause de leurs dimen-
sions restreintes, il ne peut plus rester grandes traces aujourd'hui,
ou par des scellements comme ceux retrouvés sur un morceau d'ar-
chitrave du temple S, El. 53, F. III ; PI. 57, F. VIII à X. Parmi
(ON. 38 el 47, p.* 39 eu 52.
(2) Ces divers supports de tableaux et de statues sont représentés dans la coupe resti-
tuée en temple de Bacchus de l'église Saint-Urbain à Rome, PI. XXII de ['Arch. polych.