LE DIEU
A BAYEUX
Me trouvant de passage à Bayeux, au mois de septembre dernier,
j'ai eu i'occasion d'examiner quelques débris d'architecture romaine,
qui ont été recueillis vers 1850, dans les travaux de terrassement
exécutés près du portail méridional de la cathédrale, sur la place
que les habitants appellent le PùmPre. Ces fragments, conservés
dans un magasin dépendant de la Bibliothèque du Chapitre, pro-
viennent pour la plupart d'un arc-de-triomphe ou d'une porte mo-
numentale richement décorée. Au nombre des sculptures, d'un relief
accentué et d'une forme encore assez antique, qui étaient prodiguées
sur toutes les parties de l'édifice, et qui rehaussaient une orne-
mentation végétale très-plate et déjà barbare, j'ai remarqué surtout
une tigure dont le curieux caractère ne me paraît pas avoir été
aperçu jusqu'ici, C'est ce monument que je voudrais signaler aux
lecteurs de la Pemm, en réservant toutefois le cas où il aurait
déjà été l'objet de quelque publication qui ne serait pas parvenue à
ma connaissance. Je ne vois pas, de toute manière, qu'il ait obtenu,
auprès des savants qui s'occupent des antiquités de la Gaule, la no-
toriété qu'il mérite.
Les antiquités romaines de la cathédrale de Bayeux ont été dé-
crites sommairement, dès l'année 1851, dans le PMPeG'w ummtwnuGcG
de M. de Gaumont (1). L'auteur de cet article, M. Ch. Bourdon,
(1) T. Vil de la 2*"e série, p. 211. — Les premiers fragments de cet édifice sont
sign.-Ués dés l'année 1828 par M. Lambert, bibliothécaire de la ville de Bayeux, dans
les iMemcurey dey awn'yMan'es de Normandie, t. V de l'ancienne série in-8, p. 331.
A BAYEUX
Me trouvant de passage à Bayeux, au mois de septembre dernier,
j'ai eu i'occasion d'examiner quelques débris d'architecture romaine,
qui ont été recueillis vers 1850, dans les travaux de terrassement
exécutés près du portail méridional de la cathédrale, sur la place
que les habitants appellent le PùmPre. Ces fragments, conservés
dans un magasin dépendant de la Bibliothèque du Chapitre, pro-
viennent pour la plupart d'un arc-de-triomphe ou d'une porte mo-
numentale richement décorée. Au nombre des sculptures, d'un relief
accentué et d'une forme encore assez antique, qui étaient prodiguées
sur toutes les parties de l'édifice, et qui rehaussaient une orne-
mentation végétale très-plate et déjà barbare, j'ai remarqué surtout
une tigure dont le curieux caractère ne me paraît pas avoir été
aperçu jusqu'ici, C'est ce monument que je voudrais signaler aux
lecteurs de la Pemm, en réservant toutefois le cas où il aurait
déjà été l'objet de quelque publication qui ne serait pas parvenue à
ma connaissance. Je ne vois pas, de toute manière, qu'il ait obtenu,
auprès des savants qui s'occupent des antiquités de la Gaule, la no-
toriété qu'il mérite.
Les antiquités romaines de la cathédrale de Bayeux ont été dé-
crites sommairement, dès l'année 1851, dans le PMPeG'w ummtwnuGcG
de M. de Gaumont (1). L'auteur de cet article, M. Ch. Bourdon,
(1) T. Vil de la 2*"e série, p. 211. — Les premiers fragments de cet édifice sont
sign.-Ués dés l'année 1828 par M. Lambert, bibliothécaire de la ville de Bayeux, dans
les iMemcurey dey awn'yMan'es de Normandie, t. V de l'ancienne série in-8, p. 331.