Revue archéologique (N.S.19.1869)

RECHERCHES HISTORIQUES

SUR LE


(Stn7e)(l)

Un tel enseignement ne pouvait convenir à un esprit aussi péné-
trant et aussi indépendant que cetui de Galiiée. Quand il étudiait à
TUniversité de Pise, dans tes disputes de physique, il argumentait
toujours contre ceux qui s'attachaient strictement au péripaté-
tisme; et ils l'appelaient l'osprU ao co/UratUcUoM(2). Il ne cessa
plus de faire la guerre aux doctrines d'Aristote, dont i n'estimait que
la rhétorique et la morale, disant qu'il avait excellé en cette partie ;
quant au reste de sa philosophie, il le trouvait plein de paralogismes
et d'erreurs. Il louait la méthode de Pythagore; mais il mettait Ar-
chimède au-dessus de toute! l'appelait son maître (3). U avait étudié
particulièrement le traité corps /üoUtmîs (4), et dès 1386, au sor-
tir de ses études à Pise, il avait imaginé une balance hydrostatique qui
permît de déterminer les proportions d'un alliage d'or et d'argent
avec une rigueur qu'il ne trouvait pas dans le procédé attribué par

(1) Voir tes numéros de décembre 1868, et janvier, février et avril 1869.
(2) Viviani, dans Gatitée, Ope?T, XV, 332.
(3) Gherardini, dans Gatitée, XV, 399.
(A) Netti (Fila e coMmercio /efierarfo <7i GnL7eo GnJ:7ez, Lausanne, 1793), I,
p. 311 : «Il Gallleo iino dalla sua giovenileetà aveva fatlcato intorno aquest'opra
illustrandola ed ampiandola, corne si comprende dal di lui carteggio tenuto col
marchese del Monte, e da atcuni fragmenta detle sue opre. a Les lettres dont parle ici
Nelli ne sont pas dans l'édition d'Alberi.

XIX.

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