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Revue archéologique — N.S.19.1869

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Avril
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Colonna-Ceccaldi, T.: Fouilles faites dans l'île de Chypre en 1867
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https://doi.org/10.11588/diglit.25485#0265

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FOUILLES

FAITES DANS L'ILE DE CHYPRE EN 1867'

i et 2. — Face (pfanche Y, 1) et profit (pt. Y, 2) d'une statue de
femme de grandeur naturelle (1^,64), en pierre calcaire.
Cette statue est d'une magnifique conservation; la tête est
d'une beauté sévère et noble.
La main gauche tient un oiseau; la partie supérieure de
cette main et la tête de l'oiseau manquent; la section est nette,
polie, perpendiculaire, ce qui fait supposer qu'à cet endroit qui
fait saillie,la pierre ayant manqué au praticien, il a ajouté, pour
les doigts de la main et la tète de Foiseau, un morceau qui,
simplement collé, s'est détaché lors du renversement de la
statue.
Des attributs qui semblent être un disque ou un miroir et
une équerre, pendent au côté gauche.
3. — Une statue (pl. Y, 3), deux statuettes (4, 5), le fragment supé-
rieur d'une troisième (6) , et deux têtes.
(1) On trouvera plus de détails sur ces ligures, sur les différents sites où elles ont
été découvertes, sur les objets très-variés qui ont été retirés de terre en môme temps
et qui sont encore entre les mains de M. Ceccaldi, dans l'analyse d'une communi-
cation verbale qu'il a faite à l'Académie des inscriptions le 16 octobre 1868 (Compter
readM^ de CAcade'mz'e de$ f/McrfpU'oTM, 1868, p. 300-305). Nous n'avons voulu que
compléter ici cette analyse en mettant sous les yeux du public, groupés eu deux
planches dues au fidèle crayon de M. Oury, les principales de ces figures dont le
Ba/JeB'n. n'a pu donner qu'une description, ce qui ne vaut jamais une représentation
figurée. — Le dernier numéro de 1868 du Btd/eftM de de co?veypo^d<2Hce
oy-cAeofoiyùyMe con ient (p. 221-227) un catalogue d'une petite collection d'idoles chy-
priotes, réunis aujourd'hui dans ie musée de Gratz, en Styrie, par les soins du pro-
esseur Loger. Plusieurs des figures qui y sont décrites paraissent tout & fait analo-
gues à quelques-unes de celles qu'a découvertes M. Ceccaldi et que représentent
nos pi. V et VI. (Note de Ja 7'e'dacfioH.)
 
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