Dans la tVowgdg wùvgr^gdg, mon confrère et ami
M. Egger a résumé en queiques fignes substantielles tout ce qu'on
sait d'Appien. J'en extrais ce qui suit :
a Appien, historien grec d'Alexandrie, qui fleurit sous les Anto-
nins. Après avoir exercé les premières charges municipales dans sa
patrie, et à Rome les fonctions d'avocat près le tribunal des Césars,
il dut à l'intervention de son ami, le célèbre rhéteur Cornélius
Fronton, d'obtenir le titre de procwufgMf. Il était alors riche et sans
héritiers. C'est à titre de a récompense pour son honnêteté, comme
de consolation pour sa vieillesse, H que Fronton réclame avec in-
stance auprès d'Antonin le Pieux la faveur qui lui fut enfin accordée.
Le solliciteur ne parle pas des travaux littéraires de son protégé.
Appien n'avait donc pas encore écrit, du moins il n'avait rien publié ;
et l'on peut croire qu'il ne rédigea que dans les dernières années de
sa vie l'ouvrage qui lui assure une place distinguée parmi les histo-
riens grecs. B
Ce qui donne du poids à cette dernière opinion de M. Egger, c'est
ce passage d'Appien auquel on n'a pas fait attention : c H parait, dit
ce dernier (Rg/L du., I, c. 38), qu'à cette époque, diverses contrées
de i'ftaiie étaient gouvernées par des proconsuls, mesure qui depuis
fut longtemps négligée, que l'empereur Adrien renouvela, et qui dis-
parut de nouveau après lui. 9 Après lui, c'est-à-dire sous
son successeur Antonin le Pieux. C'est donc sous ce dernier qu'Appien
a vécu, et même a composé son des ^Mg/res cRùRs de ^ Rg-
fournie. Ce passage est encore plus affirmatif que celui de
la préface (c. 7) de son Rhsfotre où il est dit que t Rome a
été gouvernée par des empereurs pendant deux cents ans, depuis
M. Egger a résumé en queiques fignes substantielles tout ce qu'on
sait d'Appien. J'en extrais ce qui suit :
a Appien, historien grec d'Alexandrie, qui fleurit sous les Anto-
nins. Après avoir exercé les premières charges municipales dans sa
patrie, et à Rome les fonctions d'avocat près le tribunal des Césars,
il dut à l'intervention de son ami, le célèbre rhéteur Cornélius
Fronton, d'obtenir le titre de procwufgMf. Il était alors riche et sans
héritiers. C'est à titre de a récompense pour son honnêteté, comme
de consolation pour sa vieillesse, H que Fronton réclame avec in-
stance auprès d'Antonin le Pieux la faveur qui lui fut enfin accordée.
Le solliciteur ne parle pas des travaux littéraires de son protégé.
Appien n'avait donc pas encore écrit, du moins il n'avait rien publié ;
et l'on peut croire qu'il ne rédigea que dans les dernières années de
sa vie l'ouvrage qui lui assure une place distinguée parmi les histo-
riens grecs. B
Ce qui donne du poids à cette dernière opinion de M. Egger, c'est
ce passage d'Appien auquel on n'a pas fait attention : c H parait, dit
ce dernier (Rg/L du., I, c. 38), qu'à cette époque, diverses contrées
de i'ftaiie étaient gouvernées par des proconsuls, mesure qui depuis
fut longtemps négligée, que l'empereur Adrien renouvela, et qui dis-
parut de nouveau après lui. 9 Après lui, c'est-à-dire sous
son successeur Antonin le Pieux. C'est donc sous ce dernier qu'Appien
a vécu, et même a composé son des ^Mg/res cRùRs de ^ Rg-
fournie. Ce passage est encore plus affirmatif que celui de
la préface (c. 7) de son Rhsfotre où il est dit que t Rome a
été gouvernée par des empereurs pendant deux cents ans, depuis