Revue archéologique (N.S.19.1869)

ETUDES SUR LES FAGI

LE PAGES OPAfFiWS ET LE PAGUS BAGEÆSOAW373

I
PAGUS OTAIENSIS.
Nous allons examiner dans cet article les textes relatifs à deux
petits pm/i voisins, presque inconnus et situés dans l'ancien diocèse
de Soissons, dans une contrée arrosée par la Marne, à l'extrémité
orientale du diocèse.
Le premier de ces pagi, le pagurs OfnmHsfs, est mentionné dans huit
documents, presque tous du ix° et du x" siècle.
t° L'RLstoife & CÉgMse rie de Flodoard, nous fournit une
mention qui prouverait l'existence dupagMsOf??m?ms avant 812,
car on y lit que Wulfer, qui monta sur le siège épiscopal en 812,
était le donMmcMs chargé par Charlemagne de surveiller la
justice de toute la Champagne, c'est-à-dire dans les pm/i suivants :
le Dormois, le Voncois, le Casf-nceyms, l'Astenois, le Châlonnois,
l'Oiw.erms, le Laonnois, le Valois, le Porcien, le Tardenois et le
Soissonnois(l). Ce fait est curieux en ce qu'il nous montre que l'Oi-
doit se trouver dans le groupe formé par les pays compris
dans le même ; mais si l'on n'avait pas de documents ca-
pables de fournir des noms de localités comprises dans ses limites,
on ne pourrait tenter de fixer sa situation exacte, car son nom ne
nous révèle pas quelle était sa capitale.
2° Charles le Chauve, par un diplôme de 849, donne à son fidèle

(1) Flodoard, F/gfon'a EccJeyz'œ 1. II, ch. 18,
XIX.

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