DE L'ÉTAT DE LA MÉDECINE
ENTRE
HOMËRE ET HIPPOCRATE
982 — 460
D'APRÈS LES POÈTES ET LES HISTORIENS GRECS
SmYe (I)
II
PATHOLOGIE DEPUIS SOLON JUSQU'A HIPPOCRATE.
Si noire récoite n'a pas élé très-abondante sur le terrain de l'ana-
tomie et de ia physiologie, eile nous permet cependant de suivre le
til de la tradition ; et si maintenant nous recherchons dans ces temps
reculés la preuve de certaines connaissances en pathologie médicale
et chirurgicale, nous ne manquerons pas non plus d'en rencontrer
qui serviront aussi à établir la perpétuité de la médecine.
IDÉE QUE PINDARE, ESCHYLE, SOPHOCLE, EURIPIDE, ARISTOPHANE
SE FAISAIENT DE LA MÉDECINE ET DES MÉDECINS.
— Moins d'un siècle après Solon, Pindare(520-450), tout
en faisant la part au destin, tout en reconnaissant combien sont pe-
tites les forces humaines (2), combien il est insensé à un moiNet
comme était Esculape de prétendre ravir à la mort ses victimes (3),
(1) Voirie numéro de novembre 1868.
(2) PyfA., III, C2 (j'ai suivi l'éd. de Rergk). Cette pythique a été écrite vers 485..
(3) IAAA, III, 55 et suiv. —Voy. aussi dansPanyasis, fragm.18, et Phérécyde,
fragm. 8, Esculape frappé de la foudre pour avoir voulu ressusciter un mort.
ENTRE
HOMËRE ET HIPPOCRATE
982 — 460
D'APRÈS LES POÈTES ET LES HISTORIENS GRECS
SmYe (I)
II
PATHOLOGIE DEPUIS SOLON JUSQU'A HIPPOCRATE.
Si noire récoite n'a pas élé très-abondante sur le terrain de l'ana-
tomie et de ia physiologie, eile nous permet cependant de suivre le
til de la tradition ; et si maintenant nous recherchons dans ces temps
reculés la preuve de certaines connaissances en pathologie médicale
et chirurgicale, nous ne manquerons pas non plus d'en rencontrer
qui serviront aussi à établir la perpétuité de la médecine.
IDÉE QUE PINDARE, ESCHYLE, SOPHOCLE, EURIPIDE, ARISTOPHANE
SE FAISAIENT DE LA MÉDECINE ET DES MÉDECINS.
— Moins d'un siècle après Solon, Pindare(520-450), tout
en faisant la part au destin, tout en reconnaissant combien sont pe-
tites les forces humaines (2), combien il est insensé à un moiNet
comme était Esculape de prétendre ravir à la mort ses victimes (3),
(1) Voirie numéro de novembre 1868.
(2) PyfA., III, C2 (j'ai suivi l'éd. de Rergk). Cette pythique a été écrite vers 485..
(3) IAAA, III, 55 et suiv. —Voy. aussi dansPanyasis, fragm.18, et Phérécyde,
fragm. 8, Esculape frappé de la foudre pour avoir voulu ressusciter un mort.