DOI Heft:
Janvier
DOI Artikel:Wescher, Carle: Fragments inédits de Polybe relatifs au siège de Syracuse, [1]
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.25485#0058
FRAGMENTS INÉDITS DE POLYBE
RELATIFS
AU SIÈGE DE SYRACUSE
RECUEILLIS ET PUBLIÉS PAR C. WESCHER.
Le texte de Polybe est un des exemptes tes plus frappants des
vicissitudes subies par tes œuvres littéraires de t'antiquité. Des qua-
rante tivres dont se composait rLL'stcwe pcKeraic de cet écrivain, les
cinq premiers sont tes seuts qui nous soient parvenus à peu près
intacts à travers te moyen âge. Les trente-cinq tivres suivants ne
nous sont connus que par des extraits dont te nombre, restreint
d'abord, s'est accru depuis la renaissance des lettres par une suc-
cession de découvertes patéographiques auxquelles les noms de Ful-
vius Ursinus à ta Un du seizième siècle, de Peiresc et de Valois au
dix-septième, d'Angelo Mai dans la première moitié du dix-neu-
vième, demeureront attachés. Le manuscrit de la con-
tinue cette série, et ajoute quelques anneaux à cette chaîne.
Les extraits de Poivbe retrouvés avant l'apparition de ce manus-
crit peuvent se diviser en quatre classes :
1° Les ainsi appelés parce qu'ils sont le plus
anciennement connus. Ces extraits, dont on ignore l'origine, consis-
tent en une suite de morceaux empruntés aux livres VI à XVIII, et
détachés de l'ensemble de la narration au moyen de coupures systé-
matiques (xK-r' E7n-opV<, disent les manuscrits). Ce sont, non des
sommaires, comme on l'a cru quelquefois, mais de véritables mor-
ceaux choisis, concernant des faits d'une importance particulière ou
.contenant quelques-unes de ces dissertations politiques et militaires
dont Polybe se plaisait à enrichir ses récits. C'est dans l'édition de
RELATIFS
AU SIÈGE DE SYRACUSE
RECUEILLIS ET PUBLIÉS PAR C. WESCHER.
Le texte de Polybe est un des exemptes tes plus frappants des
vicissitudes subies par tes œuvres littéraires de t'antiquité. Des qua-
rante tivres dont se composait rLL'stcwe pcKeraic de cet écrivain, les
cinq premiers sont tes seuts qui nous soient parvenus à peu près
intacts à travers te moyen âge. Les trente-cinq tivres suivants ne
nous sont connus que par des extraits dont te nombre, restreint
d'abord, s'est accru depuis la renaissance des lettres par une suc-
cession de découvertes patéographiques auxquelles les noms de Ful-
vius Ursinus à ta Un du seizième siècle, de Peiresc et de Valois au
dix-septième, d'Angelo Mai dans la première moitié du dix-neu-
vième, demeureront attachés. Le manuscrit de la con-
tinue cette série, et ajoute quelques anneaux à cette chaîne.
Les extraits de Poivbe retrouvés avant l'apparition de ce manus-
crit peuvent se diviser en quatre classes :
1° Les ainsi appelés parce qu'ils sont le plus
anciennement connus. Ces extraits, dont on ignore l'origine, consis-
tent en une suite de morceaux empruntés aux livres VI à XVIII, et
détachés de l'ensemble de la narration au moyen de coupures systé-
matiques (xK-r' E7n-opV<, disent les manuscrits). Ce sont, non des
sommaires, comme on l'a cru quelquefois, mais de véritables mor-
ceaux choisis, concernant des faits d'une importance particulière ou
.contenant quelques-unes de ces dissertations politiques et militaires
dont Polybe se plaisait à enrichir ses récits. C'est dans l'édition de