DOI issue:
Janvier
DOI article:Le Blant, Edmond: Archéologie chrétienne
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.25485#0032
% REVUE ARCHÉOLOGIQUE.
N! MOMENTO FLERET PER NOCTEM MA/ESTAT1S
VOX EXT!T!T QVAE DEFVNCTAM LAMENTAR1 PROH)
BERET CVtVS CORPVS PRO FORtBVS MARTYRORVM CVAX
tOCVlO SVO PER PROSB!TERVM HVMATV E !H) NON OCTBR
Ah'Fc (1) dîGcf^hmc m-
Moco^Msùücc, /*ucFe, parues con^ocauff.
Qaœ prfdfc MOHfM tmfc ^MCtU7^pagoHU
ZoFo Corrcchme Prouwcfte, ??7e?7sc octcmo tfcci?M0 et îupc.sf-
^ccundu rffc compFFs /'ucta Aoi^a no-
cGls oc^aua uptcns supcnuaaf
Aorfs ^aa^MO)", fta Mt coasaeFi 7'cpc^^cF ac dc-
/aac^a FyMc Aora dfcf p?^ù/aa 5cpF)?wm Aad.
octoéid& Capm occasaw cMm afer^àe pa?^m o?a-
!?.f wo?7!c?7fo /ücrcf, po" Mocfeuz ?aajes^a^s
uoa? catGGY Q'ace dc^nctu?/! hnnc^fun' pimAf-
&ercL Ci/jas coupas pro wu?d?/rontmcM?n
/oc?Po sao pc/^ p?'cs&?/fc?aw^ Aa7??.a^a?a csp //// ?7oaas oc^o^i's.
Bien que répétée à Penvi par les archéologues, et quel qu'en soit
d'ailleurs l'intérêt, l'épitaphe sicilienne n'avait pas encore fait l'objet
d'un commentaire approfondi. Personne mieux que le savant jésuite
n'en pouvait faite comprendre la valeur. Si l'on avait depuis long-
temps cherché à déterminer la date de ce marbre, si l'on s'était appli-
qué à montrer dans le ZOtlO CORR P de la quatrième ligne les
mots ZO)LO CORRecFmc Puota'ncme, nul n'avait appuyé avec autant
de preuves et de savoir l'interprétation proposée. Pour la partie de
l'inscription qui touche à l'histoire des premiers temps chrétiens,
l'âge du mot jiua/ctMMs employé dans le sens d'idolâtre, le baptême con-
féré à la dernière heure, le désespoir des survivants adouci par la
foi dans la vie future, l'enseveiissement des fidèles près des saints,
je ne puis mieux faire que de renvoyer à l'intéressant commentaire
donné par le révérend père Garrucci.
La libéralité de sa critique me permettra de formuler ici une rè-
(!) Peut-Être pour comme propose de tire te R. P. Garrucci, en se fondant
ingénieusement sur ta forme particulière destettres de cette inscription.
N! MOMENTO FLERET PER NOCTEM MA/ESTAT1S
VOX EXT!T!T QVAE DEFVNCTAM LAMENTAR1 PROH)
BERET CVtVS CORPVS PRO FORtBVS MARTYRORVM CVAX
tOCVlO SVO PER PROSB!TERVM HVMATV E !H) NON OCTBR
Ah'Fc (1) dîGcf^hmc m-
Moco^Msùücc, /*ucFe, parues con^ocauff.
Qaœ prfdfc MOHfM tmfc ^MCtU7^pagoHU
ZoFo Corrcchme Prouwcfte, ??7e?7sc octcmo tfcci?M0 et îupc.sf-
^ccundu rffc compFFs /'ucta Aoi^a no-
cGls oc^aua uptcns supcnuaaf
Aorfs ^aa^MO)", fta Mt coasaeFi 7'cpc^^cF ac dc-
/aac^a FyMc Aora dfcf p?^ù/aa 5cpF)?wm Aad.
octoéid& Capm occasaw cMm afer^àe pa?^m o?a-
!?.f wo?7!c?7fo /ücrcf, po" Mocfeuz ?aajes^a^s
uoa? catGGY Q'ace dc^nctu?/! hnnc^fun' pimAf-
&ercL Ci/jas coupas pro wu?d?/rontmcM?n
/oc?Po sao pc/^ p?'cs&?/fc?aw^ Aa7??.a^a?a csp //// ?7oaas oc^o^i's.
Bien que répétée à Penvi par les archéologues, et quel qu'en soit
d'ailleurs l'intérêt, l'épitaphe sicilienne n'avait pas encore fait l'objet
d'un commentaire approfondi. Personne mieux que le savant jésuite
n'en pouvait faite comprendre la valeur. Si l'on avait depuis long-
temps cherché à déterminer la date de ce marbre, si l'on s'était appli-
qué à montrer dans le ZOtlO CORR P de la quatrième ligne les
mots ZO)LO CORRecFmc Puota'ncme, nul n'avait appuyé avec autant
de preuves et de savoir l'interprétation proposée. Pour la partie de
l'inscription qui touche à l'histoire des premiers temps chrétiens,
l'âge du mot jiua/ctMMs employé dans le sens d'idolâtre, le baptême con-
féré à la dernière heure, le désespoir des survivants adouci par la
foi dans la vie future, l'enseveiissement des fidèles près des saints,
je ne puis mieux faire que de renvoyer à l'intéressant commentaire
donné par le révérend père Garrucci.
La libéralité de sa critique me permettra de formuler ici une rè-
(!) Peut-Être pour comme propose de tire te R. P. Garrucci, en se fondant
ingénieusement sur ta forme particulière destettres de cette inscription.