RÉPONSE A L'APPEL DE M. BOISSÉE. 453
pitres peut-il s'appliquer? C'est ce que j'ignore. Ceux qui se sont
occupés de S. Nil, et entre autres Fabricius, se taisent complètement
sur ce point d'histoire littéraire.
La seconde série comprend deux fragments d'une certaine étendue.
Ils sont en effet de Dion Cassius ; on les trouvera dans le livre LU de
cet historien, tome VII, p. 295 de la traduction française, où ils n'en
forment qu'un. M. Boissée avait dit en note, t Le ms. porte en
marge: ACivoçTou Pojp.cdou. Tous ces passages font partie du chapitre:
"0*n T7]v dpsTTjv xod xoXathLv T?iv xKxtav. Les pensées, ajoute-t-il,
ont beaucoup de rapport avec les conseils de Livie à Auguste (LY,I6),
à propos de la conjuration de Cinna. "
Le recueil de S. Maxime a précisément un chapitre (le LXIV", ^5')
qui porte le même titre xBC, mais on n'y trouve point le frag-
ment de Dion Cassius. Quant aux pensées elles-mêmes, l'historien
ne les met pas dans la bouche de Livie, mais dans celle de Mécène.
On sait en effet que dans le LIE livre de son Histoire Dion raconte
comment Auguste eut la pensée de se démettre du pouvoir monarchi-
que, et comment il commença à être appelé empereur. Il avait le projet
de déposer les armes et de remettre l'administration des affaires au
sénat et au peuple, projet sur lequel il délibéra avec Agrippa et
Mécène. Dion Cassius nous donne les discours des deux conseillers;
mais, par suite d'une lacune (p. 200-201), nous sommes privés de la
fin du discours d'Agrippa et du commencement de celui de Mécène.
La troisième série ne contient qu'un seul fragment, qui doit en
former deux, indépendants l'un de l'autre.
En voici le titre: « ré^M-ro;. ACjvoç.—Sur le Rire. De Dion.N
H n'est pas dit là que ce soit Dion Cassius. En effet, le Dion cité ici
est Dion Chrysostome, et les deux pensées, la première très-courte,
la seconde assez longue, sont tirées de son ouvrage intitulé
Oixovopxxot;. Elles se trouvent dans Stobée, où elles portent les n°' 59
et 60 du chapitre intitulé rapaxx-xKpKYYsXuxTx. E. MiLLER.
— Au moment de mettre sous presse, nous recevons cette seconde note
en réponse à l'Appe/ de M. Boissée.
Le second alinéa du premier fragment publié par M. Boissée dans la
Rewea?TAëo?ogiqMedemai 1869 forme deux sentences distinctes (n°'247
et 251 ; cf. 248 et 270) dans les se?ùe?ùMe (pages 350 et suivantes du
tome I des Opascrha Graecoram se?ùe%R'osa, éd. Orelli).
Le troisième fragment se trouve au chapitre 74, alinéas 59 et 60, du
de Stobée, éd.Meineke, et au tome II, page 313, de Dion Chry-
sostome (éd. L. Dindorf, chezTeubner, 1857). ED. TouRmER.
pitres peut-il s'appliquer? C'est ce que j'ignore. Ceux qui se sont
occupés de S. Nil, et entre autres Fabricius, se taisent complètement
sur ce point d'histoire littéraire.
La seconde série comprend deux fragments d'une certaine étendue.
Ils sont en effet de Dion Cassius ; on les trouvera dans le livre LU de
cet historien, tome VII, p. 295 de la traduction française, où ils n'en
forment qu'un. M. Boissée avait dit en note, t Le ms. porte en
marge: ACivoçTou Pojp.cdou. Tous ces passages font partie du chapitre:
"0*n T7]v dpsTTjv xod xoXathLv T?iv xKxtav. Les pensées, ajoute-t-il,
ont beaucoup de rapport avec les conseils de Livie à Auguste (LY,I6),
à propos de la conjuration de Cinna. "
Le recueil de S. Maxime a précisément un chapitre (le LXIV", ^5')
qui porte le même titre xBC, mais on n'y trouve point le frag-
ment de Dion Cassius. Quant aux pensées elles-mêmes, l'historien
ne les met pas dans la bouche de Livie, mais dans celle de Mécène.
On sait en effet que dans le LIE livre de son Histoire Dion raconte
comment Auguste eut la pensée de se démettre du pouvoir monarchi-
que, et comment il commença à être appelé empereur. Il avait le projet
de déposer les armes et de remettre l'administration des affaires au
sénat et au peuple, projet sur lequel il délibéra avec Agrippa et
Mécène. Dion Cassius nous donne les discours des deux conseillers;
mais, par suite d'une lacune (p. 200-201), nous sommes privés de la
fin du discours d'Agrippa et du commencement de celui de Mécène.
La troisième série ne contient qu'un seul fragment, qui doit en
former deux, indépendants l'un de l'autre.
En voici le titre: « ré^M-ro;. ACjvoç.—Sur le Rire. De Dion.N
H n'est pas dit là que ce soit Dion Cassius. En effet, le Dion cité ici
est Dion Chrysostome, et les deux pensées, la première très-courte,
la seconde assez longue, sont tirées de son ouvrage intitulé
Oixovopxxot;. Elles se trouvent dans Stobée, où elles portent les n°' 59
et 60 du chapitre intitulé rapaxx-xKpKYYsXuxTx. E. MiLLER.
— Au moment de mettre sous presse, nous recevons cette seconde note
en réponse à l'Appe/ de M. Boissée.
Le second alinéa du premier fragment publié par M. Boissée dans la
Rewea?TAëo?ogiqMedemai 1869 forme deux sentences distinctes (n°'247
et 251 ; cf. 248 et 270) dans les se?ùe?ùMe (pages 350 et suivantes du
tome I des Opascrha Graecoram se?ùe%R'osa, éd. Orelli).
Le troisième fragment se trouve au chapitre 74, alinéas 59 et 60, du
de Stobée, éd.Meineke, et au tome II, page 313, de Dion Chry-
sostome (éd. L. Dindorf, chezTeubner, 1857). ED. TouRmER.