Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

L' art: revue hebdomadaire illustrée — 11.1885 (Teil 1)

DOI Artikel:
Diehl, Charles: Ravenne, [2]: étude d'archéologie byzantine
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.19703#0073

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
RAVENNE

ETUDE D'ARCHÉOLOGIE BYZANTINE '

(suite)

.........^j*S-*^3>j«jSj^ ....... PRÈS la cathédrale, après l'archevêché, il fallait

/jÊr' -^S^^^^M<- \>V aî,cr vo' r ' cs fondations pieuses de l'impératrice

j sffÂ-. ^'iun^^V^Êfvit'- Jrii'' : Galla Placidia, cette fière et énergique sœur du

: 'v^vv '•\^w^^SQy//- -' • faible Honoriu.s, tour à tour transportée par les

-^K?Ov/^2\' hasards d'une existence romanesque du palais de

:Wr^M :^Wtim, Ravenne au camp des WisiffOths barbares et des

I ■MœSiM; '^»>YaY : i bords de ^ a Garonne aux rives du Bosphore, suc-

.......ï^^/qUë: '^l^ëfeùi'-cessivement femme d'un prince germain et mère

.-;^^K^^~r^lfe' (' Lm emP ereur romain , et qui , par sa hauteur

': :. É<&KjŒiïrtÊI^ '• ;-(mf Jfi^K 3^^ '■ c^ esP 1"i t et son courage, sut. dans la tourmente du

tM^mF^ llr-1 |fl}i^ v c siècle, soutenir pendant quelque temps l'empire

' "^L /Mr^lL, M /»/■'•-lai vlL JSI$**S»\ S : '- chancelant '. Elle aussi avait laissé un grand nom

'^Ês£wIJ&5^m/: '■ dans cette ville de Ravenne, qu'elle aimait et où

■Im^ïi/-" yÊrmàmRL elle avait voulu être ensevelie, fille y avait fondé

:Ëly)]gi : -/m Im^k^ '-wlvvî»;- l'église de Sainte-Croix nu des mosaïques repre-

: ■Igj^gr/^^^^^^^f^^^^^^^^^g^- : sentaient le baptême du Christ; l'église de Saint-

'■•ÊmsÊ■■ Jean-l'Évangéliste, bâtie à la suite d'un vceu

'/^yCO- _.*riOfSr\': lait au milieu d'une tempête, et où elle avait

CcWC^V'' * ) Vi^VV if** pl acer' s"" s l'abside, son portrait avec

-fl/^^gy^-.^^/-' celui de ses deux enfants; aujourd'hui l'église

subsiste, mais les images impériales,, les
portraits d'évèques qui décoraient l'abside,
et tout le reste de la décoration a disparu. Enfin, au souvenir de Galla Placidia se rattachait
encore cette charmante chapelle des Saints Nazaire et Celse, où la princesse fut enterrée à côté
de son frère Honorius et de son second mari Constancius; cet oratoire, plus connu sous le
nom de mausolée de Galla Placidia, est peut-être ce que l'art chrétien du v c siècle nous a laissé
de plus ravissant.

Puis, c'étaient des monastères sans nombre, de Saint-Zacharie et de Saint-Donat, de Saint-
Michel et de Saint-Séverin, de Saint-Apollinaire et de Saint-Théodore, dont plusieurs étaient
habités par des moines grecs de la règle de Saint-Basile ; puis d'autres églises encore, celle des

1. Voir l'Art, 10 e année, tome I", page 33.

2. Un intéressant portrait de Galla Placidia nous a été conservé dans le fameux diptyque de Monza. V. Labarte, Histoire des Arts
industriels, tome I", pl. i.
 
Annotationen