APPROUVÉES PAR l’AcADÉMIE. ^.07
MMMMMMMMMMMM^MMMMMMMMMMMMM
M A C H I N E «
A RABOTEK LE FER»
INVENTÉE
PAR LE S R NICOLAS FOCQ,
HORLOGER.
LE sieur Nicolas Focq, Entrepreneur des machines
à feu de Charleroy ôc de Condé , proposa de substi-
tuer des corps de pompes de fer battu , de lon invention,
à la place de ceux de fer coulé, adlueilement employé
à la Machine de Marli ; & comme il étoit juste qu’ii
prouvât les avantages des siens sur ceux-ci, on lui dit d’en
faire des épreuves, ce qusil a exécuté depuis avec tout
le succès desiré.
Pour y parvenir, le sieur Focq a construit sa machine
àu Pont-à-Lan, sur le chemin de Binche, à un demi-
quart de lieue be Maubeuge : elle est composée ( fig. i.) d’une
moyenne roue E, placée entre deux lanternes H, I, dans
le même plan vertical. La lanterne inférieure I est mise en
mouvement par une manivelle G, garnie d’un balan-
cier C C ; & la lanterne supérieure H communique ce
mouvement à une roue BB, dentée dans la moitié de
sa circonférence. A l arbre de cette roue est fixée la roue
de bois à gorge AA, dont la demi-circonférence est en-
veloppée par une corde; les bouts de cette corde,après
avoir passé sur les poulies de renvoi K,L,M,N,0,P,
viennent s’attacher aux extrêmités HH, fig. 2. Pl. II.,
d’un rabot, dont on développera ci-après les parties
MMMMMMMMMMMM^MMMMMMMMMMMMM
M A C H I N E «
A RABOTEK LE FER»
INVENTÉE
PAR LE S R NICOLAS FOCQ,
HORLOGER.
LE sieur Nicolas Focq, Entrepreneur des machines
à feu de Charleroy ôc de Condé , proposa de substi-
tuer des corps de pompes de fer battu , de lon invention,
à la place de ceux de fer coulé, adlueilement employé
à la Machine de Marli ; & comme il étoit juste qu’ii
prouvât les avantages des siens sur ceux-ci, on lui dit d’en
faire des épreuves, ce qusil a exécuté depuis avec tout
le succès desiré.
Pour y parvenir, le sieur Focq a construit sa machine
àu Pont-à-Lan, sur le chemin de Binche, à un demi-
quart de lieue be Maubeuge : elle est composée ( fig. i.) d’une
moyenne roue E, placée entre deux lanternes H, I, dans
le même plan vertical. La lanterne inférieure I est mise en
mouvement par une manivelle G, garnie d’un balan-
cier C C ; & la lanterne supérieure H communique ce
mouvement à une roue BB, dentée dans la moitié de
sa circonférence. A l arbre de cette roue est fixée la roue
de bois à gorge AA, dont la demi-circonférence est en-
veloppée par une corde; les bouts de cette corde,après
avoir passé sur les poulies de renvoi K,L,M,N,0,P,
viennent s’attacher aux extrêmités HH, fig. 2. Pl. II.,
d’un rabot, dont on développera ci-après les parties