DOI Heft:
Nr. 1-2
DOI Artikel:Bord, Lucien-Jean; Mugg, Jean-Pierre: L' iconographie du chasseur médiéval: essai de présentation =
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LUCIEN-JEAN BORD, JEAN-PtERRE MuGG
5. CroMpg <3e
(3'ép/eMX
et acco^npug^ex
J'MnyhMConn^/; /7/M^trahon
<7tt PxuMwe 39. Exauher
r/'Etrer/rt, /X' x., EtrecAt,
Bt7?/mt/teeA
r/er /?pAM7uverx;7e;7,
Afx. 32, y° 23 r°. (77exx?7ï
Jex 0!MteMrx d'rtprèx Phn
Der Dorxt et Dnge/^recAt).
cavalier et deux personnages à pied ; ces trois derniers sont également armés d'épieux et
cornent la prise. Malgré !'apparence rustique de la sculpture, la scène est bien détaillée.
Notons que c'est sur cette plaque de marbre qu'apparaît pour la première fois - en l'état de
nos connaissances - le cor comme attribut du chasseur : l'image est promise à un bel
avenir comme remplaçante du filet antique.
Quelques points doivent être relevés. Dans toutes ces représentations de chasseurs, le
costume adopté par ces hommes est le même : chausses, bottes ou houseaux, et courte
tunique serrée à la taille par une ceinture ; ces vêtements, très pratiques, traverseront !es
siècles, s'agrémentant éventuellement d'un mantelet à capuche si la saison le réclame.
Justement, en parlant de l'époque de la chasse, on constate que les arbres figurés autant sur
le sarcophage de Toulouse que sur le marbre longobardien sont en pleine foliaison, preuve
que l'on ne chassait pas uniquement en hiver. Enfin, sur les deux scènes de chasse au
sanglier, l'animal est servi de la manière la plus traditionnelle, à l'épieu et de face.
DT/ttptre ettru/t/tgte/t
Le « désert » iconographique semble augmenter, de manière bien paradoxale d'ailleurs
pour une époque où la chasse constituait l'une des grandes activités au point que l'on
constituait les premiers parcs dans les domaines royaux^.
^ Le capitulaire De V?7&, rédigé par ordre de Charlemagne aux environs de l'an 800, consacre deux de ses paragraphes
aux lieux de chasse ainsi qu'aux hommes chargés d'en assurer la garde et l'entretien : (§ 46) Et /Mcox noxtrox,
LUCIEN-JEAN BORD, JEAN-PtERRE MuGG
5. CroMpg <3e
(3'ép/eMX
et acco^npug^ex
J'MnyhMConn^/; /7/M^trahon
<7tt PxuMwe 39. Exauher
r/'Etrer/rt, /X' x., EtrecAt,
Bt7?/mt/teeA
r/er /?pAM7uverx;7e;7,
Afx. 32, y° 23 r°. (77exx?7ï
Jex 0!MteMrx d'rtprèx Phn
Der Dorxt et Dnge/^recAt).
cavalier et deux personnages à pied ; ces trois derniers sont également armés d'épieux et
cornent la prise. Malgré !'apparence rustique de la sculpture, la scène est bien détaillée.
Notons que c'est sur cette plaque de marbre qu'apparaît pour la première fois - en l'état de
nos connaissances - le cor comme attribut du chasseur : l'image est promise à un bel
avenir comme remplaçante du filet antique.
Quelques points doivent être relevés. Dans toutes ces représentations de chasseurs, le
costume adopté par ces hommes est le même : chausses, bottes ou houseaux, et courte
tunique serrée à la taille par une ceinture ; ces vêtements, très pratiques, traverseront !es
siècles, s'agrémentant éventuellement d'un mantelet à capuche si la saison le réclame.
Justement, en parlant de l'époque de la chasse, on constate que les arbres figurés autant sur
le sarcophage de Toulouse que sur le marbre longobardien sont en pleine foliaison, preuve
que l'on ne chassait pas uniquement en hiver. Enfin, sur les deux scènes de chasse au
sanglier, l'animal est servi de la manière la plus traditionnelle, à l'épieu et de face.
DT/ttptre ettru/t/tgte/t
Le « désert » iconographique semble augmenter, de manière bien paradoxale d'ailleurs
pour une époque où la chasse constituait l'une des grandes activités au point que l'on
constituait les premiers parcs dans les domaines royaux^.
^ Le capitulaire De V?7&, rédigé par ordre de Charlemagne aux environs de l'an 800, consacre deux de ses paragraphes
aux lieux de chasse ainsi qu'aux hommes chargés d'en assurer la garde et l'entretien : (§ 46) Et /Mcox noxtrox,