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LuCtEN-JEAN BORD, jEAN-PtERRE MuGG
72. C7tr/.s.se à coMrrg <?/; /o/Af, /wYr//7 r7e / anc/ennf eg//'.se à Arvtfge.s fCVierj, X7L &
(ArG7?7u6^ <7e.s' e/tCeMr.s).
72. C7?<Y.s,se <3M cer/r/rrn.s Mnf /brgy, //'vfer/r/ 27//? /aMA tympan e/e / 'eieege^ //r/er/eMt; Angotr/ême
/ C7re/rer?fe), eeC/teV/re//e, X7L .s'. /A/Y/e/uevs e/e.s* erttfeMr^).
Revenons à la scu!pture. Nous ne pouvons faire ici un catalogue, même partiel, de
l'ensemble de la statuaire romane où se rencontre le thème de la chasse^. Mais il nous est
possible d'étudier quelques œuvres caractéristiques qui comptent parmi les plus impor-
tantes dans le domaine particulier que nous traitons.
En tout premier lieu, le portail de l'ancienne église Saint-Ursin à Bourges (Cher, XIF
s.) dont le registre médian représente une chasse à courre en forêt (ill. 12). La partie gau-
che est consacrée à l'hallali d'un sanglier, coiffé par les chiens et servi par un homme
à pied armé d'un épieu ; la partie droite nous représente une chasse au cerf emmenée par
un sonneur qui, au grand galop, corne tandis que ses compagnons servent les animaux
à l'épieu, qu'ils soient à cheval ou à pied. On a un temps considéré, malgré de grandes
différences dans la mise en scène et la répartition des personnages, que le modèle de cette
chasse était le sarcophage tardo-antique de saint Ludre, conservé dans la crypte
de Déols-' ; cette hypothèse a été abandonnée et on reconnaît maintenant que la source du
*" Mentionnons, afin de donner une idée de T ampleur du sujet, quelques exemples relevée dans la seule Saintonge.
A Marignac, un chapiteau nous montre un chasseur, accroupi et vêtu d'un long bliau, qui dirige son épieu vers un
cerf qui tient le ferme devant un chien menaçant ; à Thaims, sur un chapiteau du chœur, c'est un cavalier qui se prépare
à décocher une flèche vers un animal difficilement identifiable ; à Salles-les-Aulnay, c'est un piéton qui sert à l'épieu un
énorme sanglier, sur un chapiteau de colonnette d'une fenêtre du chevet ; à Saint-Mandé, un archer d'un claveau de la
porte sud vise un loup qui se tient sur le claveau voisin : à Bignay et à Échillas, même disposition sur des claveaux
séparés, mais cette fois, le gibier est un oiseau. Cf. René CROZET, "Le chasseur et le combattant dans la sculpture
romane en Saintonge", dans Me/unge^ q/Zer^ ù Pim Lejeune, Prq/e^emù /'Cniver^ite e/e Liege, Gembloux, 1969,1,
p. 669-677, sp. p. 670.
Cf. Salvatore SETT1S, "Verbreitung und Wiederverwendung antiker Modelle", dans Sme/ien zur GevrAic/rte r/er
eu/'o/7ù'i.sY'/?e/? .SLuip/ur m? X77./V7/7. Vu/uLnur/erp Herbert BECK et Kerstin HENGEVOSS-DÜRKOP éds., Frankfurt
a. Main, 1994, p. 351-366.
LuCtEN-JEAN BORD, jEAN-PtERRE MuGG
72. C7tr/.s.se à coMrrg <?/; /o/Af, /wYr//7 r7e / anc/ennf eg//'.se à Arvtfge.s fCVierj, X7L &
(ArG7?7u6^ <7e.s' e/tCeMr.s).
72. C7?<Y.s,se <3M cer/r/rrn.s Mnf /brgy, //'vfer/r/ 27//? /aMA tympan e/e / 'eieege^ //r/er/eMt; Angotr/ême
/ C7re/rer?fe), eeC/teV/re//e, X7L .s'. /A/Y/e/uevs e/e.s* erttfeMr^).
Revenons à la scu!pture. Nous ne pouvons faire ici un catalogue, même partiel, de
l'ensemble de la statuaire romane où se rencontre le thème de la chasse^. Mais il nous est
possible d'étudier quelques œuvres caractéristiques qui comptent parmi les plus impor-
tantes dans le domaine particulier que nous traitons.
En tout premier lieu, le portail de l'ancienne église Saint-Ursin à Bourges (Cher, XIF
s.) dont le registre médian représente une chasse à courre en forêt (ill. 12). La partie gau-
che est consacrée à l'hallali d'un sanglier, coiffé par les chiens et servi par un homme
à pied armé d'un épieu ; la partie droite nous représente une chasse au cerf emmenée par
un sonneur qui, au grand galop, corne tandis que ses compagnons servent les animaux
à l'épieu, qu'ils soient à cheval ou à pied. On a un temps considéré, malgré de grandes
différences dans la mise en scène et la répartition des personnages, que le modèle de cette
chasse était le sarcophage tardo-antique de saint Ludre, conservé dans la crypte
de Déols-' ; cette hypothèse a été abandonnée et on reconnaît maintenant que la source du
*" Mentionnons, afin de donner une idée de T ampleur du sujet, quelques exemples relevée dans la seule Saintonge.
A Marignac, un chapiteau nous montre un chasseur, accroupi et vêtu d'un long bliau, qui dirige son épieu vers un
cerf qui tient le ferme devant un chien menaçant ; à Thaims, sur un chapiteau du chœur, c'est un cavalier qui se prépare
à décocher une flèche vers un animal difficilement identifiable ; à Salles-les-Aulnay, c'est un piéton qui sert à l'épieu un
énorme sanglier, sur un chapiteau de colonnette d'une fenêtre du chevet ; à Saint-Mandé, un archer d'un claveau de la
porte sud vise un loup qui se tient sur le claveau voisin : à Bignay et à Échillas, même disposition sur des claveaux
séparés, mais cette fois, le gibier est un oiseau. Cf. René CROZET, "Le chasseur et le combattant dans la sculpture
romane en Saintonge", dans Me/unge^ q/Zer^ ù Pim Lejeune, Prq/e^emù /'Cniver^ite e/e Liege, Gembloux, 1969,1,
p. 669-677, sp. p. 670.
Cf. Salvatore SETT1S, "Verbreitung und Wiederverwendung antiker Modelle", dans Sme/ien zur GevrAic/rte r/er
eu/'o/7ù'i.sY'/?e/? .SLuip/ur m? X77./V7/7. Vu/uLnur/erp Herbert BECK et Kerstin HENGEVOSS-DÜRKOP éds., Frankfurt
a. Main, 1994, p. 351-366.