DOI Heft:
Nr. 11 (14 mars)
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ET DE LA CURIOSITÉ.
103
talogues ont ]tu être mis en train ; le travail
en a été distribué par sections entre les fonc-
tionnaires, au nombre de quatre, dont se com-
pose le département des Antiques, et certaines
parties en seront prochainement mises sous
presse.
En môme temps que les descriptions se ré-
digent, on en place les résumés, contenant les
circonstances essentielles sur les supports des
monuments eux-mêmes; on met ainsi sous les
yeux du public une sorte de catalogue sur
place, qui est par lui-même le plus commode
de tous. On a prévenu de la sorte un vœu qui
a été exprimé tout récemment dans une des
séances de l’Assemblée nationale.
On a dit que le catalogue des marbres re-
présentant les divinités grecques et romaines,
ne se vendait au Musée que d’une manière in-
termittente, et qu’on n’y trouvait plus celui
des antiquités américaines. Ces assertions ne
sont pas exactes. On s’occupe, du reste, de
mettre ce dernier catalogue, ainsi que celui des
monuments assyriens, qui est épuisé, au cou-
rant de l’état actuel de nos collections.
Il en sera de même dans la publication qui
se prépare des diverses parties du catalogue
des antiquités grecques et romaines.
Un mot encore. Ne sont-ce pas aussi des
travaux préparatoires pour un catalogue rai-
sonné, où doit se trouver l’explication des an-
tiquités, que ces études sur la Vénus de Milo
et ses analogues, sur le Mars. Borghèse, sur les
déesses voilées, auxquelles se sont livrés lés
conservateurs du département des Antiques, et
dans lesquelles ils cherchent la clof de séries
entières de monuments ?
Recevez, monsieur le Rédacteur, l’assurance
de ma considération distinguée.
Félix Rayaisson,
Conservateur des Antiques au Musée du Louvre»
Membre de l’Institut.
Mon cher Ménard,
Je lis à l’instant la lettre que vous adresse M. Ra-
vaisson ; pcnnettez-moi, pour ce qui me concerne,
d’en tirer une conclusion :
Oui, j’ai bien fuit de demander une enquête,puis-
que M. Ravaisson reconnaît tous les faits que j’ai
signalés. Je persiste donc à dire que nous avons,
nous, le devoir de demander sans répit une régle-
mentation qui établisse bien nettement les ga-
ranties que réclame le public et labonne administra-
tion des collections de l’Etat. Elle ne peut venir que
par la voie d’une enquête.
M. Ravaisson croit pouvoir dire que nos asser-
tions sur l’intermittence du catalogue sont inexactes ;
M. Ravaisson est mal informé. — De janvier à
août 1873 le catalogue n’a point été mis en vente :
depuis cette dernière date, il n'a paru que par rares
intervalles dans les salles, et ce n’est que le 3 février
874 que j’ai pu m’en procurer un exemplaire.
Mille amitiés,
A. LOUVRIER DE LAJOLAIS.
MOUVEMENT DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
•TABLEAUX ANCIENS
DE LA COLLECTION DE M. LEMAITRE
Me Charles pillet, commissaire-priseur :
M. Féral, peintre-expert.
La Noce de village, de Van Steen, a été adjugée
15,600 fr.; Jésus chassant les vendeurs du temple,
du même, 6,100 fr.; la Saint-Nicolas, du même,
6,100 fr. — Les Animaux à tabreuvoire, de Van
den Veldc, 6,800 fr. — La Sortie des troupeaux,
de Borghem, 6,000 fr. — Le Lièvre forcé, d’Albert
Cuyp, 1,020 fr. — Les Politiques du cabaret, de
Craesbeeck, 6,000 fr. — Marine, de Backhuysen,
840 fr. — Jésus prêchant, de J. Brueghel, 1,500
fr. — Paysage, de C. Decker, 1,280, fr. — Kermesse,
de Van Helmont, 2,000 fr. — Pleurs, de C. Van
Pol, 1,520 fr. — L’Oiseau envolé, de D. V. Toi,
2,020 fr. — Scène galante, de Weeninx, 1,360 fr.
— Halle de chasse, de Wynants et Lingelback,
0,250 fr. — Scène de cour, de D. Hais, 2,500 fr. —
l’Atelier de peinture, de Plalzor, 3,350 fr. — .lp-
l l-èl.s du Repas, de Zorg, 2,560 fr.
De l’Ecole italienne, on a vendu : La Vierge,
VEnfant Jésus et saint Jean, de D. Puligo, 6,000
fr ; et de l’Ecole française : Les Ports de Dieppe e
(D Marseille, do N. Fruod, 2,020 fr. — Un Por~
trait de grande dame, par Nattier, 1,430 fr. — La
Penne, d’Oudry, 3,420 fr.; et le Petit Voleur de
pâté, non signé, 3,200 fr.
Total de ia vente : 120,080 fr.
MM. Christie Manson et Woods ont vendu same-
di dernier une série de dessins et de peintures ap-
partenant à M. Hermitage. Nous donnons les prin-
cipaux prix :
Duncan, les Naufrageurs, 183 liv. st.; le Lance-
ment du bateau de sauvetage, 189. — C. Fielding,
le Château de ChepstOW, 383. — B. Foster, le Bord
de la mer, 189. — J. Holland, le Riallo, 258.; le
Monument de Colleone, 850. — Madrazo, uaeheu-
reuse Idée. 520.
Le lundi suivant, venle de dessins, comprenant ,
D. Cox, une Prairie, 215 liv. st. — Lundgren:
VOrgueil du harem, 141.
PORTRAITS ET TABLEAUX ANCIENS
COLLECTION DE M. JOSEPH FAU
Vente du 9 mars, par le ministère de MM
Charles Pillet et Féral
Largillière, Polirait d’une jeune dame, 9,150 fr.:
du même, Portrait de Forest, 3,000 fr. — Bcau-
brun, Polirait (l'Anne il’Autriche et de Louis XI F.
4,000 fr. — Iluysmans, Paysage, 3,750 fr. — Le-
clerc (S), Diane et Cahsto, 1,950 fr. — Lcpicic, le
Musicien, 900 fr. — Mignard, la duchessede Portsl
mouth, 2,900 fr. — Nattier, Portrait dt mademoi-
selle Victoire, en Diane, 9,100 fr.; du même, jeune
Femme, 2,000 fr. — Tocqué, Dame du temps de
103
talogues ont ]tu être mis en train ; le travail
en a été distribué par sections entre les fonc-
tionnaires, au nombre de quatre, dont se com-
pose le département des Antiques, et certaines
parties en seront prochainement mises sous
presse.
En môme temps que les descriptions se ré-
digent, on en place les résumés, contenant les
circonstances essentielles sur les supports des
monuments eux-mêmes; on met ainsi sous les
yeux du public une sorte de catalogue sur
place, qui est par lui-même le plus commode
de tous. On a prévenu de la sorte un vœu qui
a été exprimé tout récemment dans une des
séances de l’Assemblée nationale.
On a dit que le catalogue des marbres re-
présentant les divinités grecques et romaines,
ne se vendait au Musée que d’une manière in-
termittente, et qu’on n’y trouvait plus celui
des antiquités américaines. Ces assertions ne
sont pas exactes. On s’occupe, du reste, de
mettre ce dernier catalogue, ainsi que celui des
monuments assyriens, qui est épuisé, au cou-
rant de l’état actuel de nos collections.
Il en sera de même dans la publication qui
se prépare des diverses parties du catalogue
des antiquités grecques et romaines.
Un mot encore. Ne sont-ce pas aussi des
travaux préparatoires pour un catalogue rai-
sonné, où doit se trouver l’explication des an-
tiquités, que ces études sur la Vénus de Milo
et ses analogues, sur le Mars. Borghèse, sur les
déesses voilées, auxquelles se sont livrés lés
conservateurs du département des Antiques, et
dans lesquelles ils cherchent la clof de séries
entières de monuments ?
Recevez, monsieur le Rédacteur, l’assurance
de ma considération distinguée.
Félix Rayaisson,
Conservateur des Antiques au Musée du Louvre»
Membre de l’Institut.
Mon cher Ménard,
Je lis à l’instant la lettre que vous adresse M. Ra-
vaisson ; pcnnettez-moi, pour ce qui me concerne,
d’en tirer une conclusion :
Oui, j’ai bien fuit de demander une enquête,puis-
que M. Ravaisson reconnaît tous les faits que j’ai
signalés. Je persiste donc à dire que nous avons,
nous, le devoir de demander sans répit une régle-
mentation qui établisse bien nettement les ga-
ranties que réclame le public et labonne administra-
tion des collections de l’Etat. Elle ne peut venir que
par la voie d’une enquête.
M. Ravaisson croit pouvoir dire que nos asser-
tions sur l’intermittence du catalogue sont inexactes ;
M. Ravaisson est mal informé. — De janvier à
août 1873 le catalogue n’a point été mis en vente :
depuis cette dernière date, il n'a paru que par rares
intervalles dans les salles, et ce n’est que le 3 février
874 que j’ai pu m’en procurer un exemplaire.
Mille amitiés,
A. LOUVRIER DE LAJOLAIS.
MOUVEMENT DES ARTS
ET DE LA CURIOSITÉ
•TABLEAUX ANCIENS
DE LA COLLECTION DE M. LEMAITRE
Me Charles pillet, commissaire-priseur :
M. Féral, peintre-expert.
La Noce de village, de Van Steen, a été adjugée
15,600 fr.; Jésus chassant les vendeurs du temple,
du même, 6,100 fr.; la Saint-Nicolas, du même,
6,100 fr. — Les Animaux à tabreuvoire, de Van
den Veldc, 6,800 fr. — La Sortie des troupeaux,
de Borghem, 6,000 fr. — Le Lièvre forcé, d’Albert
Cuyp, 1,020 fr. — Les Politiques du cabaret, de
Craesbeeck, 6,000 fr. — Marine, de Backhuysen,
840 fr. — Jésus prêchant, de J. Brueghel, 1,500
fr. — Paysage, de C. Decker, 1,280, fr. — Kermesse,
de Van Helmont, 2,000 fr. — Pleurs, de C. Van
Pol, 1,520 fr. — L’Oiseau envolé, de D. V. Toi,
2,020 fr. — Scène galante, de Weeninx, 1,360 fr.
— Halle de chasse, de Wynants et Lingelback,
0,250 fr. — Scène de cour, de D. Hais, 2,500 fr. —
l’Atelier de peinture, de Plalzor, 3,350 fr. — .lp-
l l-èl.s du Repas, de Zorg, 2,560 fr.
De l’Ecole italienne, on a vendu : La Vierge,
VEnfant Jésus et saint Jean, de D. Puligo, 6,000
fr ; et de l’Ecole française : Les Ports de Dieppe e
(D Marseille, do N. Fruod, 2,020 fr. — Un Por~
trait de grande dame, par Nattier, 1,430 fr. — La
Penne, d’Oudry, 3,420 fr.; et le Petit Voleur de
pâté, non signé, 3,200 fr.
Total de ia vente : 120,080 fr.
MM. Christie Manson et Woods ont vendu same-
di dernier une série de dessins et de peintures ap-
partenant à M. Hermitage. Nous donnons les prin-
cipaux prix :
Duncan, les Naufrageurs, 183 liv. st.; le Lance-
ment du bateau de sauvetage, 189. — C. Fielding,
le Château de ChepstOW, 383. — B. Foster, le Bord
de la mer, 189. — J. Holland, le Riallo, 258.; le
Monument de Colleone, 850. — Madrazo, uaeheu-
reuse Idée. 520.
Le lundi suivant, venle de dessins, comprenant ,
D. Cox, une Prairie, 215 liv. st. — Lundgren:
VOrgueil du harem, 141.
PORTRAITS ET TABLEAUX ANCIENS
COLLECTION DE M. JOSEPH FAU
Vente du 9 mars, par le ministère de MM
Charles Pillet et Féral
Largillière, Polirait d’une jeune dame, 9,150 fr.:
du même, Portrait de Forest, 3,000 fr. — Bcau-
brun, Polirait (l'Anne il’Autriche et de Louis XI F.
4,000 fr. — Iluysmans, Paysage, 3,750 fr. — Le-
clerc (S), Diane et Cahsto, 1,950 fr. — Lcpicic, le
Musicien, 900 fr. — Mignard, la duchessede Portsl
mouth, 2,900 fr. — Nattier, Portrait dt mademoi-
selle Victoire, en Diane, 9,100 fr.; du même, jeune
Femme, 2,000 fr. — Tocqué, Dame du temps de