DOI issue:
Nr. 15 (11 avril)
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.26614#0155
ET DE LA CURIOSITÉ
147
CONCOURS
La Société académique d’architecture de
Lyon, ouvrant chaque année, aux termes de
ses statuts, un concours public, propose aux
architectes français et étrangers, pour sujet
de concours pour l’année 1874, un Muséum
d’histoire naturelle. — Les projets doivent être
transmis franco au palais des Beaux-Arts, à
Lyon, avant le jeudi 3 décembre prochain. On
trouve des exemplaires du programme, avec
plan, chez le secrétaire de la Société et au
palais des Beaux-Arts, à Lyon.
La place nous manque aujourd’hui pour par-
ler du concours pour la fontaine de Rouen ;
nous nous réservons de donner une analyse
de l’excellent article publié par M. Duval, dans
le Journal de Rouen, et de dire ce que nous
pensons de l’irrégularité d’un pareil concours.
A samedi prochain.
■-o.o>«ooo-
EXPOSITIONS
SALON DE 1874.
Les divers jurys ont terminé lundi les tra-
vaux de réception. Nous publierons samedi
prochain les chiffres exacts des œuvres pré-
sentées et admises dans chacune des sections,
toutes les notes publiées jusqu’à ce jour étant
incomplètes. Un seul détail qui est certain,
c’est celui que nous pouvons donner sur la
section de peinture : sur 3427 œuvres envoyées
par 2024 artistes, 676 œuvres sont reçues de
droit et 1204 ont été admises par le jury ; il
y aura donc 1880 peintures exposées, soit
la moitié environ des toiles envoyées, et un
un tiers de celles soumises au jury.
L’exposition hippique devait être fermée le
15 ; elle est prolongée jusqu’au 19. Malgré ce
retard fort gênant pour les travaux d’appro-
priation de l’exposition, l’ouverture du Salon
ne reste pas moins fixée irrévocablement au
lor mai. *
L’exposition rétrospective en faveur des
Alsaciens-Lorrains occupera tout le réz-de-
cliaussée du palais du Corps législatif, c’est-à-
dire : cinq salles au nord, éclairées par de
larges fenêtres ; quatre pièces du vestibule, au
midi, qui seront décorées de tapisseries et re-
cevront des vitrines où seront exposés des
objets d’art divers : émaux, ivoires, manus-
crits, médailles, etc. ; enfin, la grande galerie
qui renfermait la collection du duc de Morny :
on y réunira les -chefs-d’œuvre de toutes les
écoles.
Les salles du nord seront occupées : la
lre, par cinquante-deux tableaux appartenant
au duc d’Aumale, parmi lesquels la Vierge de
la maison d’Orléans, par Raphaël ; le Corps de
garde, de Decamps; lejjduc de Guise, de Dela-
roche ; la Stratonice, d’Ingres, et des tableaux
de premier ordre do toutes les écoles; la
2è, par la collection de Mme la comtesse Du-
châtel; la 3°, par des meubles et objets d’art
ou de curiosité, des collections de la famille
de Rothschild, provenant des galeries de Pa-
ris et de Ferrières; la 4R, par une réunion de
peintures du xviir siècle ; et la 5e, par des ta-
bleaux des grands peintres morts pendant notre
siècle.
A la suite de ces cinq salles, la grande gale-
rie servant autrefois de salle à manger sera
consacrée à l’exjDosition des portraits de toutes
les époques.
Dans la salle des Conférences, il y aura des
vitrines d’objets de haute curiosité, des meu-
bles et des tapisseries.
Parmi les chefs-d’œuvre de la peinture an-
cienne, qui figurent à cette magnifique expo-
sition, nous pouvons encore citer : le Ruys-
daël, le Teniers et dix autres tableaux appar-
tenant à M. de Greffulhe ; les remarquables
toiles de l’école italienne et la Vénus d’Ingres,
à M. Reiset; le Bronzino de Mmo la princesse
de Sagan; le Raphaël de l’hôtel Czartoryski et
la tète de sainte Elisabeth du même maître,
appartenant à M. Piot; enfin, des tableaux
provenant des collections de MM. Rothan,
E. André, M. Cottier, Bartholdy, Lavalade, etc.
A ce même propos, un journal illustré pu-
blie cette semaine le portrait de l’honorable
baron Taylor, avec cette mention au bas :
Organisateur de l’Exposition en faveur des Alsa-
ciens-Lorrains. Il y a là une erreur que nous
devons relever. M. Taylor a acquis assez de
titres à la gratitude des artistes pour laisser à
M. le comte d’Haussonville le mérite de son
initiative; c’est ce dernier qui a, en effet,
conçu et dirigé l’œuvre patriotique de cette
Exposition. M. Taylor s’est offert, avec le
groupe des artistes dont il est le président, à
seconder M. d’Haussonville; sa demande a été
naturellement accueillie. Mais nous pouvons
affirmer que le directeur, l’organisateur de
l’Exposition n’est point M. le baron Taylor.
Dans une de ses dernières séances, le Con-
seil municipal de la ville de Paris a autorisé
l’envoi à l’exposition internationale de Lon-
dres d’une partie des objets qui ont figuré à
celle de Vienne et .qui y ont excité un vif in-
térêt. Ces objets, groupés par les divers ser-
vices municipaux, représentent aussi exacte-
ment que possible les résultats obtenus et les
etforts tentés par l’édilité parisienne dans les
différentes branches de l’administration. Ils
prendront place, à Londres, dans la section
de l’architecture et du génie civil.
L’exposition triennale de Gand sera ouverte
au mois d’août prochain. Les artistes français
ont toujours reçu un bon accueil à Gand, et
nous espérons les voir en nombre répondre à
l’appel qui leur est adressé. 11 n’est pas besoin
de rappeler que le catalogue de la dernière
exposition comprenait plus de 1300 numéros
et que le montant des acquisitions s’élevaiL
dès le premier mois d’ouverture à plus de
150,000 francs.
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CONCOURS
La Société académique d’architecture de
Lyon, ouvrant chaque année, aux termes de
ses statuts, un concours public, propose aux
architectes français et étrangers, pour sujet
de concours pour l’année 1874, un Muséum
d’histoire naturelle. — Les projets doivent être
transmis franco au palais des Beaux-Arts, à
Lyon, avant le jeudi 3 décembre prochain. On
trouve des exemplaires du programme, avec
plan, chez le secrétaire de la Société et au
palais des Beaux-Arts, à Lyon.
La place nous manque aujourd’hui pour par-
ler du concours pour la fontaine de Rouen ;
nous nous réservons de donner une analyse
de l’excellent article publié par M. Duval, dans
le Journal de Rouen, et de dire ce que nous
pensons de l’irrégularité d’un pareil concours.
A samedi prochain.
■-o.o>«ooo-
EXPOSITIONS
SALON DE 1874.
Les divers jurys ont terminé lundi les tra-
vaux de réception. Nous publierons samedi
prochain les chiffres exacts des œuvres pré-
sentées et admises dans chacune des sections,
toutes les notes publiées jusqu’à ce jour étant
incomplètes. Un seul détail qui est certain,
c’est celui que nous pouvons donner sur la
section de peinture : sur 3427 œuvres envoyées
par 2024 artistes, 676 œuvres sont reçues de
droit et 1204 ont été admises par le jury ; il
y aura donc 1880 peintures exposées, soit
la moitié environ des toiles envoyées, et un
un tiers de celles soumises au jury.
L’exposition hippique devait être fermée le
15 ; elle est prolongée jusqu’au 19. Malgré ce
retard fort gênant pour les travaux d’appro-
priation de l’exposition, l’ouverture du Salon
ne reste pas moins fixée irrévocablement au
lor mai. *
L’exposition rétrospective en faveur des
Alsaciens-Lorrains occupera tout le réz-de-
cliaussée du palais du Corps législatif, c’est-à-
dire : cinq salles au nord, éclairées par de
larges fenêtres ; quatre pièces du vestibule, au
midi, qui seront décorées de tapisseries et re-
cevront des vitrines où seront exposés des
objets d’art divers : émaux, ivoires, manus-
crits, médailles, etc. ; enfin, la grande galerie
qui renfermait la collection du duc de Morny :
on y réunira les -chefs-d’œuvre de toutes les
écoles.
Les salles du nord seront occupées : la
lre, par cinquante-deux tableaux appartenant
au duc d’Aumale, parmi lesquels la Vierge de
la maison d’Orléans, par Raphaël ; le Corps de
garde, de Decamps; lejjduc de Guise, de Dela-
roche ; la Stratonice, d’Ingres, et des tableaux
de premier ordre do toutes les écoles; la
2è, par la collection de Mme la comtesse Du-
châtel; la 3°, par des meubles et objets d’art
ou de curiosité, des collections de la famille
de Rothschild, provenant des galeries de Pa-
ris et de Ferrières; la 4R, par une réunion de
peintures du xviir siècle ; et la 5e, par des ta-
bleaux des grands peintres morts pendant notre
siècle.
A la suite de ces cinq salles, la grande gale-
rie servant autrefois de salle à manger sera
consacrée à l’exjDosition des portraits de toutes
les époques.
Dans la salle des Conférences, il y aura des
vitrines d’objets de haute curiosité, des meu-
bles et des tapisseries.
Parmi les chefs-d’œuvre de la peinture an-
cienne, qui figurent à cette magnifique expo-
sition, nous pouvons encore citer : le Ruys-
daël, le Teniers et dix autres tableaux appar-
tenant à M. de Greffulhe ; les remarquables
toiles de l’école italienne et la Vénus d’Ingres,
à M. Reiset; le Bronzino de Mmo la princesse
de Sagan; le Raphaël de l’hôtel Czartoryski et
la tète de sainte Elisabeth du même maître,
appartenant à M. Piot; enfin, des tableaux
provenant des collections de MM. Rothan,
E. André, M. Cottier, Bartholdy, Lavalade, etc.
A ce même propos, un journal illustré pu-
blie cette semaine le portrait de l’honorable
baron Taylor, avec cette mention au bas :
Organisateur de l’Exposition en faveur des Alsa-
ciens-Lorrains. Il y a là une erreur que nous
devons relever. M. Taylor a acquis assez de
titres à la gratitude des artistes pour laisser à
M. le comte d’Haussonville le mérite de son
initiative; c’est ce dernier qui a, en effet,
conçu et dirigé l’œuvre patriotique de cette
Exposition. M. Taylor s’est offert, avec le
groupe des artistes dont il est le président, à
seconder M. d’Haussonville; sa demande a été
naturellement accueillie. Mais nous pouvons
affirmer que le directeur, l’organisateur de
l’Exposition n’est point M. le baron Taylor.
Dans une de ses dernières séances, le Con-
seil municipal de la ville de Paris a autorisé
l’envoi à l’exposition internationale de Lon-
dres d’une partie des objets qui ont figuré à
celle de Vienne et .qui y ont excité un vif in-
térêt. Ces objets, groupés par les divers ser-
vices municipaux, représentent aussi exacte-
ment que possible les résultats obtenus et les
etforts tentés par l’édilité parisienne dans les
différentes branches de l’administration. Ils
prendront place, à Londres, dans la section
de l’architecture et du génie civil.
L’exposition triennale de Gand sera ouverte
au mois d’août prochain. Les artistes français
ont toujours reçu un bon accueil à Gand, et
nous espérons les voir en nombre répondre à
l’appel qui leur est adressé. 11 n’est pas besoin
de rappeler que le catalogue de la dernière
exposition comprenait plus de 1300 numéros
et que le montant des acquisitions s’élevaiL
dès le premier mois d’ouverture à plus de
150,000 francs.