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La caricature: revue morale, judiciaire, littéraire, artistique, fashionable et scénique — 1831 (Nr. 10-61)

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Numéro 33 (16 Juin 1831) Planches 65,66
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https://doi.org/10.11588/diglit.13564#0141

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Numéro 55. *

Tout ce qui concerne la rédaction doit être adresse, franco,
à M. A. Audibert, Rédacteur en chef de la Caricature,
boulevard Poissonnière , n. 20.

■m**

CASriCAT RIDENDO MORES’.

1 6 JUIN 1851.


Los réclamations et envois d’argent doivent être adresses,
franco, au grand Magasin de Caricatures d’Aubert,
gaicrie Vc'ro-Uodat.

MORALE, RELIGIEUSE, LITTERAIRE ET SCENIQUE.

AVIS IMPORTANT.

Nombre de fois déjà les éditeurs de la. Caricaturé se sont trouvés
dans l’impossibilité de fournir aux demandes de l'enti'ere collection de
ce recueil, à cause de l'épuisement, des numéros du ier semestre. Dé-
cidés par ce motif à faire faire un nouveau tirage, les éditeurs de la
Caricature prient les personnes qui voudraient se procurer cette se-
conde édition de faire parvenir leur demande avant le 20 juin, le
chiffre des souscriptions à cette époque devant fixer irrévocablement
celui des exemplaires à réimprimer.

---.mg»^ ---

Caricatures.

UNE SEANCE DE L’HOTEl* BULLÏON.

Voyez combien de tentes grecques couVrerit cette plaine :
autant de tentes, autant de factions.

Siiakspeake. — Troïlus et C res sida.

Si, commel’a dit tiri fantasque de nosjours : « La nature et les fau-
teuils de l’Académie ont une égale horreur du vide », on peut aussi
comprendre les troncs dans les nécessités de remplissage.

Petits ou grands, neufs ou d’occasion, n’importe forme et couleur,
tous sont également enviés. Et ici sc présente une remarque du plus
beau philosophisme possible : c’est que jamais cette denrée n’est aussi
recherchée que lorsqu’après beaucoup de certaines cérémonies , quel-
qu’un s’est enfin à regret décidé à faire cette acquisition , pour le seul
bonheur des peuples, voisins, parens, amis et connaissances.

On appelle alors ceci le trop-plein.

Nous avions un trône et un roi dessus. Nous avons renvoyé le roi,
mais nous avons gardé le trône, et dessus nous avons mis un citoyen.

Voilà, comme on dit aujourd’hui, qui est à merveille. — Maintenant,
léchons-nous les doigts.

Nous savions déjà bien, an cas d’événemens imprévus, que notre abon-
né M. Alcide Piquet se présenterait au concours , s’il y en avait un.
Mais voici venir maintenant, ennemis de notre repos et de notre sa-
tisfaction, les courtiers d’amateurs de trône, qui considèrent une
couronne comme une once de canelle, et font aux partisans du rabais
les suivantes propositions.

S’étant aperçu, mais trop tard, que le régime constitutionnel ne
convient point aux Français, Charles X propose de gouverner doré-
navant à la façon de Louis XIV.

Le duc de lieischtadt n’apporterait que son nom de baptême et un
frac autrichien ; mais il abolirait la pairie , quitte à la rétablir sous
un autre nom , et n’exigerait une liste civile que de six millons seu-
lement. Le jeune duc compterait sur l’amitié de grand papa pour ses
dépenses secrètes. —Nous savons que grand papa tient trop à ses écus,
à la moralité de son petit-fils pour y subvenir jamais.

Le prince de Saxe-Cobourg aimerait assez trôner en France à cause
du vin de Champagne et des méringues de Félix. Riche de naissance,
il voudrait conserver ses quinze millions pour son usage personnel.
Voilà pourquoi il a refusé le sceptre de la Grèce, où, avec le plus
haut sabre et le plus vaillant courage , un seigneur hydriote 11’a sou-
vent pas de souliers. Lé prince de Saxe-Cobourg se contenterait de la
table et du logement.

Si grand-papa et Fonde Antoine n’étaient pas là pour lui donner le
fouet, Henri V promet d’être bien sage.

Le duc de Modène ne demande à exercer la royauté française que
pendant vingt-quatre heures, pour traiter les journalistes comme ses
sujets. —• On y pensera.

Ici MM. Fazy et Plagniol rappellent qu’ils ont gouverné la France
pendant trois heures moins un quart, et qu’ils n’ont jamais fait de
mal à personne.

Un apothic dre accepterait le trône au plus bas prix qu’on voudrait,
moyennant qu’il pût continuer sa profession.

Louis XVII, n" 1, demande à la France une paire de sabots neufs et
un peu de liberté , si elle en a.

Louis XVII, n° 2, pour prouver que le sang du Béarnais coule
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