NOTE
SUR
QUELQUES SCULPTURES VICENTINES
A PROPOS DU BAS-RELIEF DONNÉ AU MUSÉE DU LOUVRE
PAR M. CIL T IMBAL
Il est maintenant d'usage, dans les
musées, de placer des étiquettes expli-
catives au-dessous des objets d’art ex-
posés. Cette excellente mesure imposera
sans doute, à ceux qui conservent les
collections publiques et qui ont quelque
respect d’eux-mêmes ou quelque probité
scientifique, l’obligation de connaître
leur métier et de faire chaque jour
preuve de compétence. C’est néanmoins
un bienfait pour tout le monde. En des
temps troublés où l’intrigue et la faveur
pourraient se croire maîtresses de tout,
l’habitude contractée par le public de-
viendrait la sauvegarde des honnêtes
gens, qui n’auraient à invoquer, pour les
recommander et les défendre, que leur
travail et la preuve des services rendus
par eux. Le public, il est vrai, n’est pas
encore bien exigeant et se contenterait volontiers des explications de
M. de La Palisse. Mais il n’en sera pas toujours ainsi et le quart d’heure
de Rabelais finirait par sonner pour les fonctionnaires les plus confiants
dans leur bonne étoile. Sans prévoir de trop loin ces jours d’orage, il n’est
peut-être pas inutile de prendre les devants et de faire tous ses efforts
pour rédiger du premier coup des notices et des étiquettes à peu près
SUR
QUELQUES SCULPTURES VICENTINES
A PROPOS DU BAS-RELIEF DONNÉ AU MUSÉE DU LOUVRE
PAR M. CIL T IMBAL
Il est maintenant d'usage, dans les
musées, de placer des étiquettes expli-
catives au-dessous des objets d’art ex-
posés. Cette excellente mesure imposera
sans doute, à ceux qui conservent les
collections publiques et qui ont quelque
respect d’eux-mêmes ou quelque probité
scientifique, l’obligation de connaître
leur métier et de faire chaque jour
preuve de compétence. C’est néanmoins
un bienfait pour tout le monde. En des
temps troublés où l’intrigue et la faveur
pourraient se croire maîtresses de tout,
l’habitude contractée par le public de-
viendrait la sauvegarde des honnêtes
gens, qui n’auraient à invoquer, pour les
recommander et les défendre, que leur
travail et la preuve des services rendus
par eux. Le public, il est vrai, n’est pas
encore bien exigeant et se contenterait volontiers des explications de
M. de La Palisse. Mais il n’en sera pas toujours ainsi et le quart d’heure
de Rabelais finirait par sonner pour les fonctionnaires les plus confiants
dans leur bonne étoile. Sans prévoir de trop loin ces jours d’orage, il n’est
peut-être pas inutile de prendre les devants et de faire tous ses efforts
pour rédiger du premier coup des notices et des étiquettes à peu près