DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:Courajod, Louis: Un fragment du retable de Saint-Didier d'Avignon sculpté par Franceso Laurana: au musée du Louvre
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24585#0194
FRAGMENT DU RETABLE DE SAINT-DIDIER D’AVIGNON. 183
pendants de gueules; au troisième, de Jérusalem, d’argent à la croix potencée d’or,
accompagnée de quatre croisettes d’or.
« Le tout soutenu de : Duché d’Anjou, semé de France à la bordure de gueules,
parti do Bar, d’azur à deux bars adossés d’or et semés de croix recroiseltées au pied
fiché de même. Sur le tout en abîme, d’Aragon, d’or à quatre paulx de gueules.
a Deuxième écusson. Il est écartelé, au 1er et au 4e de Montmorency-Laval, d’or à
la croix de gueules chargée de cinq coquilles d’argent, accompagnée de seize alérions
ÉCUSSON DE RENÉ D’ANJOU ET DE JEANNE DE LAVAL.
(Fragment du retable de Saint-Didier, au Musée du Louvre.)
d’azur; au 2e et au 3° de Bretagne, d’argent semé d’hermines. Hauteur, 0m,340. —
Largeur, 0"‘.340. — Ancienne collection.
L’astérisque qui précède cet article indique que l’objet n’est pas exposé. La couche
épaisse et moderne de peinture à l’huile qui recouvrait l’écusson l’avait fait juger
indigne de l’exposition publique.
Cet écusson ne provient pas, comme Sauzav l’a déclaré par erreur, de l’ancienne
collection de la couronne. 11 est, tout au contraire, entré au Louvre en 1828 avec la
collection Révoil et a été ainsi catalogué par son premier propriétaire dans la liste des
objets qu’il cédait au musée : « N° 394. — Armoiries du roi René d’Anjou et de Jeanne
de Laval, sa femme, sculptées en marbre, peintes et rehaussées d’or et d'argent, res-
taurées par M. R [évoil]. »
Tels sont les seuls renseignements que Révoil nous ait transmis sur cet objet, dont
pendants de gueules; au troisième, de Jérusalem, d’argent à la croix potencée d’or,
accompagnée de quatre croisettes d’or.
« Le tout soutenu de : Duché d’Anjou, semé de France à la bordure de gueules,
parti do Bar, d’azur à deux bars adossés d’or et semés de croix recroiseltées au pied
fiché de même. Sur le tout en abîme, d’Aragon, d’or à quatre paulx de gueules.
a Deuxième écusson. Il est écartelé, au 1er et au 4e de Montmorency-Laval, d’or à
la croix de gueules chargée de cinq coquilles d’argent, accompagnée de seize alérions
ÉCUSSON DE RENÉ D’ANJOU ET DE JEANNE DE LAVAL.
(Fragment du retable de Saint-Didier, au Musée du Louvre.)
d’azur; au 2e et au 3° de Bretagne, d’argent semé d’hermines. Hauteur, 0m,340. —
Largeur, 0"‘.340. — Ancienne collection.
L’astérisque qui précède cet article indique que l’objet n’est pas exposé. La couche
épaisse et moderne de peinture à l’huile qui recouvrait l’écusson l’avait fait juger
indigne de l’exposition publique.
Cet écusson ne provient pas, comme Sauzav l’a déclaré par erreur, de l’ancienne
collection de la couronne. 11 est, tout au contraire, entré au Louvre en 1828 avec la
collection Révoil et a été ainsi catalogué par son premier propriétaire dans la liste des
objets qu’il cédait au musée : « N° 394. — Armoiries du roi René d’Anjou et de Jeanne
de Laval, sa femme, sculptées en marbre, peintes et rehaussées d’or et d'argent, res-
taurées par M. R [évoil]. »
Tels sont les seuls renseignements que Révoil nous ait transmis sur cet objet, dont