LE CHEVAL DANS L’ART.
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couronne, au-dessus du sabot du pied de devant, cette distance fut tou-
jours exagérée dans l’œuvre de Carie Vernet qui, en outre, amincissait et
allongeait, plus que de raison, les canons des membres antérieurs.
Enfin on portera cette longueur de la demi-tête, de L en 1), c’est-à-dire
suivant l’os du bras ou humérus, de sa pointe à la rencontre du radius.
Nous tenons d’autant plus à appeler l’attention des artistes sur la dimen-
sion du bras, par rapport à la tête, qu’en négligeant de s’en rendre
compte de graves erreurs en résultent. Phidias commit cette faute et
beaucoup de peintres et de statuaires après lui.
On désigne sous le nom de bipède deux membres pris ensemble.
Le centre de gravité, auquel il est difficile d’assigner une place bien
définie, est un peu en arrière du passage des sangles, dans le tiers infé-
rieur du corps du cheval, lorsque l’animal est placé dans un état de sta-
tion le disposant aux allures régulières, ainsi que nous l’expliquerons
plus tard.
Lq plan médian doit s’entendre du plan vertical passant par la colonne
vertébrale et le centre du sternum, en partageant le corps de l’animal
en deux moitiés latérales symétriques.
La base d'appui est constituée en amenant les membres à compléter
sur le sol les points extrêmes d’un trapèze dont les grands côtés égale-
raient les trois quarts de la longueur du cheval.
Le côté gauche du cheval étant celui dont on chausse le premier
l’étrier, est dit côté montoir. On a l’habitude de se servir du mot jambe
pour désigner indifféremment l’un des quatre membres de l’animal; la
dénomination de jambe doit être réservée seulement pour les membres
postérieurs.
La battue est un bruit perceptible à l’oreille, produit par le choc du
pied sur la terre ; elle y laisse sa trace, que l’œil constate ainsi que Y em-
preinte faite par la foulée, impliquant l’idée d’une pression.
On appelle soutien faction d’un membre levé dans la direction en
avant, en arrière et de côté.
L'appui se dit de l’effort.d’un membre sur le sol, en quelque sens que
ce soit, ce membre se mouvant autour du sabot fixe sous sa pression.
La première idée des proportions du cheval a dû venir, non pas d’un
calcul ni d’une hypothèse, mais bien de la comparaison d’animaux qui
réunissaient les meilleures conditions comme beautés et aptitudes ; cela
permit tout naturellement de déduire les exagérations qu’il est bon de
faire connaître aux artistes. Les conséquences à en tirer furent tout de
suite apparentes, on comprit qu’une tête très longue était pesante à la
main et gênait l’action du mors comme sûreté et précision,
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couronne, au-dessus du sabot du pied de devant, cette distance fut tou-
jours exagérée dans l’œuvre de Carie Vernet qui, en outre, amincissait et
allongeait, plus que de raison, les canons des membres antérieurs.
Enfin on portera cette longueur de la demi-tête, de L en 1), c’est-à-dire
suivant l’os du bras ou humérus, de sa pointe à la rencontre du radius.
Nous tenons d’autant plus à appeler l’attention des artistes sur la dimen-
sion du bras, par rapport à la tête, qu’en négligeant de s’en rendre
compte de graves erreurs en résultent. Phidias commit cette faute et
beaucoup de peintres et de statuaires après lui.
On désigne sous le nom de bipède deux membres pris ensemble.
Le centre de gravité, auquel il est difficile d’assigner une place bien
définie, est un peu en arrière du passage des sangles, dans le tiers infé-
rieur du corps du cheval, lorsque l’animal est placé dans un état de sta-
tion le disposant aux allures régulières, ainsi que nous l’expliquerons
plus tard.
Lq plan médian doit s’entendre du plan vertical passant par la colonne
vertébrale et le centre du sternum, en partageant le corps de l’animal
en deux moitiés latérales symétriques.
La base d'appui est constituée en amenant les membres à compléter
sur le sol les points extrêmes d’un trapèze dont les grands côtés égale-
raient les trois quarts de la longueur du cheval.
Le côté gauche du cheval étant celui dont on chausse le premier
l’étrier, est dit côté montoir. On a l’habitude de se servir du mot jambe
pour désigner indifféremment l’un des quatre membres de l’animal; la
dénomination de jambe doit être réservée seulement pour les membres
postérieurs.
La battue est un bruit perceptible à l’oreille, produit par le choc du
pied sur la terre ; elle y laisse sa trace, que l’œil constate ainsi que Y em-
preinte faite par la foulée, impliquant l’idée d’une pression.
On appelle soutien faction d’un membre levé dans la direction en
avant, en arrière et de côté.
L'appui se dit de l’effort.d’un membre sur le sol, en quelque sens que
ce soit, ce membre se mouvant autour du sabot fixe sous sa pression.
La première idée des proportions du cheval a dû venir, non pas d’un
calcul ni d’une hypothèse, mais bien de la comparaison d’animaux qui
réunissaient les meilleures conditions comme beautés et aptitudes ; cela
permit tout naturellement de déduire les exagérations qu’il est bon de
faire connaître aux artistes. Les conséquences à en tirer furent tout de
suite apparentes, on comprit qu’une tête très longue était pesante à la
main et gênait l’action du mors comme sûreté et précision,