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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2.Pér. 29.1884

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Nr. 5
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Duhousset, Émile: Le cheval dans l'art, 4
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https://doi.org/10.11588/diglit.24585#0459

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LE CHEVAL DANS L’ART.

h 39

même lorsque, en France et surtout en Angleterre déjà depuis long-
temps, le goût des courses et un nouveau dressage plus approprié aux
exigences du turf préconisaient l’encolure allongée et la tête au chan-
frein droit, ainsi que les formes sveltes et les membres hauts et bien
musclés.

Disons, en terminant, que le bon et fort cheval n’est ni celui qui est
trop gras ni celui qui est trop entraîné, et qu’il y a moyen de trouver de
très beaux chevaux répondant à toutes les allures, ayant les formes les

TÊTE NATURELLE COMPARÉE A CELLE DU XVIIIe SIÈCLE.

plus gracieuses et les plus normales, en les cherchant à égale distance
de ces deux exagérations.

Puisqu’on a l’habitude d’admettre qu’en diminuant la longueur de la
tête de l’animal celui-ci acquiert de l’élégance, on peut commettre ce
petit déni de nature, car il est rare de représenter son sujet absolu-
ment de profd ; on se souviendra néanmoins que, dans ce dernier cas, il
faut un long cou et de hautes vertèbres au garrot, pour que l’animal puisse
pourvoir à son alimentation. Les chameaux et les chèvres, dont les têtes
sont relativement petites, possèdent cette compensation, afin d’atteindre
la terre sans provoquer un écart des membres antérieurs.

Nous donnons des croquis de profil et de face d’une tête naturelle ,
comparée à celle dont tous les artistes du xvine siècle consacrèrent la
forme en peinture et en sculpture.

La tête est généralement reconnue belle lorsque, large à son sommet,
elle s’amincit à l’extrémité inférieure ; c’est avec satisfaction que l’Arabe
dit que le nez de son cheval entrerait dans l’orifice d’un verre à boire et
 
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