LA COLLECTION GRANDIDIER
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a réuni quelques morceaux de cette époque, moins par sympathie,
évidemment, que pour mieux faire ressortir le mérite des siècles
précédents et montrer combien l’art céramique a dégénéré : « La
décadence, écrit-il1, est
sensible, profonde, lamen-
table... Toutefois, depuis
quelques années, les flam-
bés et certains mono-
chromes en rouge de cuivre
commencent à se montrer
sous un jour moins défavo-
rable... Ce n’est pas une
résurrection, c’est une pro-
messe que nous enregis-
trons avec plaisir. »
Telle est, dans son en-
semble, la collection Gran-
didier. La seule condition
qu’ait posée le donateur,
en faisant au Louvre ce
présent vraiment royal, est
qu’il en serait, sa vie du-
rant, le conservateur, afin
de pouvoir, en cette qua-
lité, présiderai! classement
de son musée, et, nous ne
dirons pas le compléter —
car jamais collection ne
présenta moins de lacunes,
— mais l’enrichir, à l’occa-
sion , de quelque pièce
exceptionnelle.
Dans ce rapide examen, (Époque Yung-Tchi„ff. - miais am)
il nous fallait forcément
faire un choix. Nous n’avons donc parlé que des pièces les plus remar-
quables. Encore n’avons-nous pu les décrire qu’en style de catalogue,
et cette aride nomenclature n’est guère pour en faire sentir les inou-
bliables beautés. Ce que nous aurions vouludire, et ce que nous n'avons
I. Voir l’ouvrage précité, do M. Grandidier.
XIV. — 3e PÉRIODE.
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a réuni quelques morceaux de cette époque, moins par sympathie,
évidemment, que pour mieux faire ressortir le mérite des siècles
précédents et montrer combien l’art céramique a dégénéré : « La
décadence, écrit-il1, est
sensible, profonde, lamen-
table... Toutefois, depuis
quelques années, les flam-
bés et certains mono-
chromes en rouge de cuivre
commencent à se montrer
sous un jour moins défavo-
rable... Ce n’est pas une
résurrection, c’est une pro-
messe que nous enregis-
trons avec plaisir. »
Telle est, dans son en-
semble, la collection Gran-
didier. La seule condition
qu’ait posée le donateur,
en faisant au Louvre ce
présent vraiment royal, est
qu’il en serait, sa vie du-
rant, le conservateur, afin
de pouvoir, en cette qua-
lité, présiderai! classement
de son musée, et, nous ne
dirons pas le compléter —
car jamais collection ne
présenta moins de lacunes,
— mais l’enrichir, à l’occa-
sion , de quelque pièce
exceptionnelle.
Dans ce rapide examen, (Époque Yung-Tchi„ff. - miais am)
il nous fallait forcément
faire un choix. Nous n’avons donc parlé que des pièces les plus remar-
quables. Encore n’avons-nous pu les décrire qu’en style de catalogue,
et cette aride nomenclature n’est guère pour en faire sentir les inou-
bliables beautés. Ce que nous aurions vouludire, et ce que nous n'avons
I. Voir l’ouvrage précité, do M. Grandidier.
XIV. — 3e PÉRIODE.
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