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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 14.1895

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Nr. 3
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L' exposition Cosway à Londres: correspondance d'Angleterre
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https://doi.org/10.11588/diglit.24667#0265

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CORRESPONDANCE D’ANGLETERRE

L’EXPOSITION COSWAY Λ LONDRES

Les expositions se succèdent rapidement
à Londres, grâce à Ja générosité des pro-
priétaires de collections privées. Celle qui
a été inaugurée en mai dernier par S. Λ. R.
la duchesse d’York, offre un intérêt tout
spécial pour ceux qui s’occupent de l’art
de la miniature ; c’est une réunion choisie
des œuvres de Richard Cosway, compre-
nant en outre des échantillons du talent de
sa femme, Maria Hatheld, et de plusieurs
de ses élèves.

Ce n’est pas la première fois qu'on a pu
étudier à Londres les exquis portraits de ce
maître si charmant, que sa sotte vanité cl
sa petitesse de caractère rendirent insup-
portable à ses contemporains. Au Soulh-
Kensington en l’année 1866, et au Bur-
lington Fine Arts Club en 1889, on a vu de
remarquables spécimens de-son talent;
mais, si nous ne nous trompons, l'exposi-
tion de celle année est la première vouée
entièrement à ses œuvres et à celles de scs
élèves. Les efforts du comité ont été couronnés d’un succès complet,; on peut féli-
citer chaudement ceux qui ont organisé l’entreprise e(, en première ligne, l’auteur
de l’excellent catalogue, le I)'· Williamson, qui s’occupe, du reste, d’une biographie
de Cosway, attendue avec impatience.

Richard Cosway est le digne descendant d’une lignée honorable de miniaturistes
anglais, car ces praticiens furent, pour ainsi dire, nos premiers artistes indigènes.
L’art anglais a commencé par le portrait. C’est, à Nicolas Milliard (1517-1619)
qu’est dû l’honneur d’avoir établi comme art indépendant le portrait en miniature
 
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