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Le précédent article 1 a fait connaître un artiste bien injustement
oublié, cet Antoine Rousseau, de Versailles, qui a sculpté les boise-
ries du cabinet du Conseil. Je voudrais aujourd’hui désigner quelques
oeuvres d’un autre sculpteur dont le nom du moins a une célébrité,
Jacques Verberckt. Né à Anvers en 1704, venu de bonne heure à
Paris, où il s’est marié deux fois, la seconde fois en 1735, avec la
fille de Le Goupil, sculpteur du roi, nommé lui-mèmè sculpteur du
roi, logé au. Louvre, agréé à l’Académie de peinture et de sculpture,
Verberckt a, dans Jal, une biographie complète. Il a exposé deux fois
au Salon, et sculpté deux vases de marbre pour les jardins de
Choisy1 2 3. J’ajouterai que c’est à partir de 1730 que son nom figure
dans les comptes des Bâtiments. A cette date, il travaille aux boise-
ries de Versailles et l’année suivante à Marly, comme associé de
Dugoulon et de Le Goupil3. Plus tard, son nom figure seul et tient
de plus en plus de place dans les travaux de Versailles, dont il
parait avoir eu un moment, avant l’apparition d’Antoine Rousseau,
l’exclusive direction.
1. V. Gazette des Beaux-Arts. 3e pér., t. XIII, p. 203.
2. Livrés en 1753. Archives nationales, carton O11931.
3. Arch. nat., 0*2230.
— 3° PÉRIODE.
XIV.
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Le précédent article 1 a fait connaître un artiste bien injustement
oublié, cet Antoine Rousseau, de Versailles, qui a sculpté les boise-
ries du cabinet du Conseil. Je voudrais aujourd’hui désigner quelques
oeuvres d’un autre sculpteur dont le nom du moins a une célébrité,
Jacques Verberckt. Né à Anvers en 1704, venu de bonne heure à
Paris, où il s’est marié deux fois, la seconde fois en 1735, avec la
fille de Le Goupil, sculpteur du roi, nommé lui-mèmè sculpteur du
roi, logé au. Louvre, agréé à l’Académie de peinture et de sculpture,
Verberckt a, dans Jal, une biographie complète. Il a exposé deux fois
au Salon, et sculpté deux vases de marbre pour les jardins de
Choisy1 2 3. J’ajouterai que c’est à partir de 1730 que son nom figure
dans les comptes des Bâtiments. A cette date, il travaille aux boise-
ries de Versailles et l’année suivante à Marly, comme associé de
Dugoulon et de Le Goupil3. Plus tard, son nom figure seul et tient
de plus en plus de place dans les travaux de Versailles, dont il
parait avoir eu un moment, avant l’apparition d’Antoine Rousseau,
l’exclusive direction.
1. V. Gazette des Beaux-Arts. 3e pér., t. XIII, p. 203.
2. Livrés en 1753. Archives nationales, carton O11931.
3. Arch. nat., 0*2230.
— 3° PÉRIODE.
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