.MUSEES ET CATALOGUES
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matière d’œuvres d’art et de biographie des maîtres est en droit de répondre que
les moindres dates, les signatures, les particularités en apparence les plus insigni-
fiantes ont, en pareille affaire, une très réelle utilité et peuvent amener parfois la
lumière dans des problèmes jusque-là tenus pour insolubles. Peut-être, à raison de
l’épaisseur un peu compacte de ce catalogue, pourrait-on l’alléger un peu dans une
nouvelle édition en employant du papier plus fin et tout aussi résistant. Le cata-
logue du Musée de Dresde, quoiqu’il contienne 339 pages de plus que celui de La
Haye, est cependant beaucoup moins volumineux et moins lourd. Tel qu’il est, ce
dernier, même en le souhaitant un peu plus portatif, fait grand honneur aux
deux érudits auxquels nous le devons. Pour la filiation des maîtres, pour les traits
essentiels de leur carrière, pour les tableaux d’eux que possède le Mauritshuis, il
peut être consulté par tous avec autant de confiance que de profit, car il contient
le dernier mot de ce qu’on peut savoir à cet égard.
EMILE MICHEL.
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matière d’œuvres d’art et de biographie des maîtres est en droit de répondre que
les moindres dates, les signatures, les particularités en apparence les plus insigni-
fiantes ont, en pareille affaire, une très réelle utilité et peuvent amener parfois la
lumière dans des problèmes jusque-là tenus pour insolubles. Peut-être, à raison de
l’épaisseur un peu compacte de ce catalogue, pourrait-on l’alléger un peu dans une
nouvelle édition en employant du papier plus fin et tout aussi résistant. Le cata-
logue du Musée de Dresde, quoiqu’il contienne 339 pages de plus que celui de La
Haye, est cependant beaucoup moins volumineux et moins lourd. Tel qu’il est, ce
dernier, même en le souhaitant un peu plus portatif, fait grand honneur aux
deux érudits auxquels nous le devons. Pour la filiation des maîtres, pour les traits
essentiels de leur carrière, pour les tableaux d’eux que possède le Mauritshuis, il
peut être consulté par tous avec autant de confiance que de profit, car il contient
le dernier mot de ce qu’on peut savoir à cet égard.
EMILE MICHEL.