DOI Heft:
Nr. 5
DOI Artikel:Dimier, Louis: Christophe Huet, [1]: peintre de chinoiseries et d'animaux
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GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
366
singes, gravées sur les dessins de C. Huet par J. Guélard, chez
Guélard, rue de Charonne. Ce recueil contient douze pièces, toutes
gravées avec une verve charmante et une inépuisable fantaisie. Un
second recueil, également de douze pièces, et portant le même titre,
avec la même adresse, est dédié « à M. Delorme, premier garçon et
délivreur de la Ménagerie de Versailles ». L’un et l’autre se trouvent
au Cabinet des Estampes. Un troisième recueil, dont on voit quelques
planches à la Bibliothèque des Arts décoratifs, est d’une qualité bien
inférieure. 11 a pour titre Nouveau livre cle singes, inventé par C. Huet
et gravé par Fillœul, à Paris, chez Vanheck. Le célèbre cabinet
Paignon-Dijonval possédait des exemplaires de ces planches, cata-
logués à la suite des estampes gravées d’après Jean-Baptiste Huet.
Cette proximité semble avoir été la cause des erreurs où est tombé
Nagler, qui attribue faussement à Christophe Huet une part d’auteur
dans les compositions de celui que nous croyons être son neveu. Il
suffit de remarquer qu’à la mort de Christophe, Jean-Baptiste, né
en 1745, n’avait encore que quatorze ans.
(A suivre.) louis dimier.
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singes, gravées sur les dessins de C. Huet par J. Guélard, chez
Guélard, rue de Charonne. Ce recueil contient douze pièces, toutes
gravées avec une verve charmante et une inépuisable fantaisie. Un
second recueil, également de douze pièces, et portant le même titre,
avec la même adresse, est dédié « à M. Delorme, premier garçon et
délivreur de la Ménagerie de Versailles ». L’un et l’autre se trouvent
au Cabinet des Estampes. Un troisième recueil, dont on voit quelques
planches à la Bibliothèque des Arts décoratifs, est d’une qualité bien
inférieure. 11 a pour titre Nouveau livre cle singes, inventé par C. Huet
et gravé par Fillœul, à Paris, chez Vanheck. Le célèbre cabinet
Paignon-Dijonval possédait des exemplaires de ces planches, cata-
logués à la suite des estampes gravées d’après Jean-Baptiste Huet.
Cette proximité semble avoir été la cause des erreurs où est tombé
Nagler, qui attribue faussement à Christophe Huet une part d’auteur
dans les compositions de celui que nous croyons être son neveu. Il
suffit de remarquer qu’à la mort de Christophe, Jean-Baptiste, né
en 1745, n’avait encore que quatorze ans.
(A suivre.) louis dimier.