JEAN DE CANDIDA.
oli
de Gié (le 9 février 1506), deux ans après l’édition de notre médaille. Μ. II . de la
Tour prétend victorieusement que Candida est l’inventeur de la devise de
François Ier, trop symboliquement laconique pour avoir été composée par un
enfant de dix ans. S’il n’a pas créé le type de la salamandre, mentionnée ou
décrite par Pline, Isidore de Séville et Brunetto Latini, il l’a du moins idéa-
lisé en lui donnant une figure de pose héraldique, en lui prêtant l’esprit d’une
allégorie de pureté, de miséricorde et de justice; sa froideur éteint la flamme,
sa charité l’absorbe comme un mal nuisible, et par son extinction en fait justice.
FRANÇOIS, DUC DE VALOIS, COMTE d’aNGOULÈME
D’après un médaillon de Jean de Candida.
— LOYSE - DVCHESSE — DE VALOIS - COMTESSE — DANGOLESME; filet
autour de la légende. Buste, à droite, en costume de veuve, coiffée d’un lourd
chaperon couvrant une partie du visage et tombant sur les épaules, avec un pan plus
long descendant sur le dos. Les cheveux et le front sont cachés par un bandeau.
Revers : MARGUERITE — FILLE — DE — CHARLES — COMTE — DANGOLESME ;
filet autour de la légende. Buste, à droite, la tête couverte d’une coiffe à templetle
dégageant le front et les cheveux; par-dessus, un petit chaperon dont le pan de
derrière, long et plissé, ressemble à un voile. Elle est vêtue d’une robe à corsage plat,
taillé carrément, très ouvert à l’encolure, laissant voir la gorgerette.
« Le cabinet de France possède plusieurs exemplaires de cette pièce, tous revus,
corrigé et considérablement défigurés par le ciseleur; ce dernier, par exemple, en
supprimant le grand bandeau qui cache les cheveux de Louise de Savoie, a donné
à cette dernière la désagréable apparence d’une femme chauve. L’exemplaire de la
collection Vallon est flou et d’une fonte défectueuse; mais il a au moins l’avantage
de ne pas être retouché. Le plus bel exemplaire que je /connaisse, et à vrai dire le
seul bon, est celui de la collection Carrand, au Musée national de Florence.
Candida a su donner ici aux deux effigies de la mère et de la fille une expres-
sion de jeunesse, j’allais dire de fraîcheur, que Ton rencontre rarement sur les
oli
de Gié (le 9 février 1506), deux ans après l’édition de notre médaille. Μ. II . de la
Tour prétend victorieusement que Candida est l’inventeur de la devise de
François Ier, trop symboliquement laconique pour avoir été composée par un
enfant de dix ans. S’il n’a pas créé le type de la salamandre, mentionnée ou
décrite par Pline, Isidore de Séville et Brunetto Latini, il l’a du moins idéa-
lisé en lui donnant une figure de pose héraldique, en lui prêtant l’esprit d’une
allégorie de pureté, de miséricorde et de justice; sa froideur éteint la flamme,
sa charité l’absorbe comme un mal nuisible, et par son extinction en fait justice.
FRANÇOIS, DUC DE VALOIS, COMTE d’aNGOULÈME
D’après un médaillon de Jean de Candida.
— LOYSE - DVCHESSE — DE VALOIS - COMTESSE — DANGOLESME; filet
autour de la légende. Buste, à droite, en costume de veuve, coiffée d’un lourd
chaperon couvrant une partie du visage et tombant sur les épaules, avec un pan plus
long descendant sur le dos. Les cheveux et le front sont cachés par un bandeau.
Revers : MARGUERITE — FILLE — DE — CHARLES — COMTE — DANGOLESME ;
filet autour de la légende. Buste, à droite, la tête couverte d’une coiffe à templetle
dégageant le front et les cheveux; par-dessus, un petit chaperon dont le pan de
derrière, long et plissé, ressemble à un voile. Elle est vêtue d’une robe à corsage plat,
taillé carrément, très ouvert à l’encolure, laissant voir la gorgerette.
« Le cabinet de France possède plusieurs exemplaires de cette pièce, tous revus,
corrigé et considérablement défigurés par le ciseleur; ce dernier, par exemple, en
supprimant le grand bandeau qui cache les cheveux de Louise de Savoie, a donné
à cette dernière la désagréable apparence d’une femme chauve. L’exemplaire de la
collection Vallon est flou et d’une fonte défectueuse; mais il a au moins l’avantage
de ne pas être retouché. Le plus bel exemplaire que je /connaisse, et à vrai dire le
seul bon, est celui de la collection Carrand, au Musée national de Florence.
Candida a su donner ici aux deux effigies de la mère et de la fille une expres-
sion de jeunesse, j’allais dire de fraîcheur, que Ton rencontre rarement sur les