BIBLIOGRAPHIE
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œuvres. C’est en profitant de ces informations éparses que j’essaie aujourd’hui de
faire revivre cette noble figure. L’abondance même des matériaux dont je dis-
posais était pour moi un écueil, car elle m’obligeait, après les avoir réunis, à les
subordonner les uns aux autres avant de les fondre dans cette étude. »
Ces lignes, qui ouvrent VAvant-propos du livre de M. Émile Michel, mettent
bien en relief les difficultés de la tâche entreprise ; et après les avoir lues, nous
ÉTUDE POUR « LE CHRIST SUR LES NUAGES », PAR RUBENS
(Pinacothèque de Munich.)
croyions bien comprendre quelles qualités il faudrait posséder pour les vaincre.
Pourtant, nous l’avons beaucoup mieux compris encore à mesure que se succé-
daient les pages de ce volume. Outre l’abondance des matériaux imprimés et
la multiplicité des événements de ceLte vie si ordonnée et si traversée à la fois,
outre la complexité même de l’esprit de Rubens, curieux d’archéologie et de
science presque autant que d’art, il y avait un élément dont nous n’avions pas
assez tenu compte au premier abord : c’était l’immensité de l’œuvre de l’artiste,
la variété presque déconcertante qui en est un des principaux caractères. Com-
ment dégager l’unité qui se cache sous cette variété ? Comment mettre des
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œuvres. C’est en profitant de ces informations éparses que j’essaie aujourd’hui de
faire revivre cette noble figure. L’abondance même des matériaux dont je dis-
posais était pour moi un écueil, car elle m’obligeait, après les avoir réunis, à les
subordonner les uns aux autres avant de les fondre dans cette étude. »
Ces lignes, qui ouvrent VAvant-propos du livre de M. Émile Michel, mettent
bien en relief les difficultés de la tâche entreprise ; et après les avoir lues, nous
ÉTUDE POUR « LE CHRIST SUR LES NUAGES », PAR RUBENS
(Pinacothèque de Munich.)
croyions bien comprendre quelles qualités il faudrait posséder pour les vaincre.
Pourtant, nous l’avons beaucoup mieux compris encore à mesure que se succé-
daient les pages de ce volume. Outre l’abondance des matériaux imprimés et
la multiplicité des événements de ceLte vie si ordonnée et si traversée à la fois,
outre la complexité même de l’esprit de Rubens, curieux d’archéologie et de
science presque autant que d’art, il y avait un élément dont nous n’avions pas
assez tenu compte au premier abord : c’était l’immensité de l’œuvre de l’artiste,
la variété presque déconcertante qui en est un des principaux caractères. Com-
ment dégager l’unité qui se cache sous cette variété ? Comment mettre des