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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
ayant pont et plateforme supérieure, celle-ci soutenue par quatre
grands mâts, que relient des écharpes ajourées, et qu’une passerelle
met en communication avec un dôme central construit en charpente.
Deux tourelles, portant horloges, ajoutent à l’effet pittoresque de
cette construction que des bardeaux en forme d’écaille recouvrent
tout entière.
Le pavillon de la Finlande et celui du Danemark, construits en
LE PAVILLON DE L’ESPAGNE, PAR J1M. ÜRIOSTE Y YELADA ET MARCEL
seconde ligne et n’ayant vue que sur le quai d’Orsay, tirent aussi leur
principal effet des combinaisons de charpente. Le pavillon danois est
en pans de bois avec remplissages de staff, celui de la Finlande n’a
de bois apparents que ceux de sa flèche ; ce qui le caractérise, c’est
l’interprétation, pour le décor, des animaux indigènes, ours, loutres,
rennes, ou des produits de la chasse et de la pêche dont vivent
les habitants.
La terre émaillée enrichit les façades du pavillon de la Perse,
précédé d’un grand porche ouvert dont la paroi est ornée de pan-
neaux de grès chatoyants, reproduisant la célèbre frise des archers
de Suse. La polychromie est assez douce ; les tons bleus y dominent,
mais n’ont pas toute la finesse de coloration des anciens carreaux
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
ayant pont et plateforme supérieure, celle-ci soutenue par quatre
grands mâts, que relient des écharpes ajourées, et qu’une passerelle
met en communication avec un dôme central construit en charpente.
Deux tourelles, portant horloges, ajoutent à l’effet pittoresque de
cette construction que des bardeaux en forme d’écaille recouvrent
tout entière.
Le pavillon de la Finlande et celui du Danemark, construits en
LE PAVILLON DE L’ESPAGNE, PAR J1M. ÜRIOSTE Y YELADA ET MARCEL
seconde ligne et n’ayant vue que sur le quai d’Orsay, tirent aussi leur
principal effet des combinaisons de charpente. Le pavillon danois est
en pans de bois avec remplissages de staff, celui de la Finlande n’a
de bois apparents que ceux de sa flèche ; ce qui le caractérise, c’est
l’interprétation, pour le décor, des animaux indigènes, ours, loutres,
rennes, ou des produits de la chasse et de la pêche dont vivent
les habitants.
La terre émaillée enrichit les façades du pavillon de la Perse,
précédé d’un grand porche ouvert dont la paroi est ornée de pan-
neaux de grès chatoyants, reproduisant la célèbre frise des archers
de Suse. La polychromie est assez douce ; les tons bleus y dominent,
mais n’ont pas toute la finesse de coloration des anciens carreaux