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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 11.1925

DOI issue:
Nr. 1
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Backer, J.-F.: Les tracas judiciaires de Rembrandt, [4]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24945#0071

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LES TRACAS JUDICIAIRES DE REMBRANDT 53

temps, on en a trouvé la note dans les archives municipales d’Amsterdam : « Payé à
Jürgen Ovens, peintre, 48 florins pour l’achèvement d’un projet de Govert Flinck —
2 janvier i663 » (Voir Dr Harry Schmidt, Jürgen Ovens. Kiel, 1923).

Le tableau d’Ovens se trouve toujours à la même place ; pourtant des réparations faites
plus tard l’ont privé de lumière, de sorte qu’on ne voit plus guère qu’une masse informe.

% ARISTOTE, PAR REMBRANDT (I6 5 4)

(Collection Mrs. Collis P. Huntington, New-York.)

Quant au tableau de Rembrandt, il se trouve au Musée National de Stockholm ;
il n’en est resté qu’un assez grand fragment (Bode, 520).

Mais Rembrandt avait reçu d’autres commandes.

D’après une intéressante étude du Dr G.-J. Hoogewerff, parue dans la revue Oud-
Holland en 1917, Don Antonio Ruflo de Messine avait passé un ordre à Rembrandt
à cette époque. Déjà, en 1654, Ruffo avait chargé l’artiste de peindre un tableau
représentant Un Philosophe. Rembrandt reproduisit les traits d’Aristote, portant
la main sur la tête d’Homère. Le chef-d’œuvre est actuellement la propriété de
Mrs. Collis P. Huntington, à New-York (Bode, 385).
 
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